Journal des Mines (1809, volume 26)
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NOUVELLE MACHINE D'EXTRACTION.
parallèle au mouvement de la corde, sur lé tam-
bour, et dont la longueur approchera d'autant plus d'être égale à ce mouvement, que les centres
de rotation de la potence seront plus éloignés.
Elle lui serait justement égale si ces centres étaient placés à l'infini. Ce moyen a parfaitement réussi, et comme d'ailleurs, par la disposition de la machine, la partie de la corde qui va à la poulie fait un angle obtus avec celle qui descend dans le puits, on ne s'aperçoit pas que l'on ait à vaincre plus de résistance pour faire monter la tonne du côté de la, poulie que du côté où la corde est libre. Seulement il faut avoir l'attention d'éloigner d'autant plus de la poulie les centres de rotation de la po--ten ce, que les fosses sont plus rapprochées l'une de l'autre ; afin que le plan vertical où se trouve la corde, dans sa position extrême, fasse avec le plan vertical mené des centres de rotation de la potence perpendiculairement au tambour, toujours
le même angle : celui que dans la pratique on peut considérer comme étant sensiblement nul. .Trois machines semblables sont aujourd'hui en activité à Védrin ; lesfig. i et 2 représentent la dernière qui y a été établie. On en placera encore d'autres ; mais on attend pour cela des engrenages en fonte qui seront, à la fois, plus réguliers et plus économiques. Pour indiquer en peu de mots les avantages qui résultent de l'emploi de cette machine , il suffira de dire que trois hommes tirent plus aujourd'hui avec elle, que quatre ne le faisaient avec les anciens treuils. En outre , les tonnes accrochent moins les cerceaux que les anciens paniers, ce qui augmente la durée des cuvelages.
GE .
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