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SUR DES OS FOSSILES DES BUMINANS

exagérations, comme l'avaient déjà reconnu Pennant Catesby. Quant au caractère des

Maîtres andouillers chevillés , donné par Dale à , Pennant l'avait Vu très-faiblement

marqué dans plusieurs individus , et M. Cuvier l'a rencontré quelquefois dans l'élan. Puis,

par une comparaison rigoureuse des parties qu'on possède de l'élan fossile avec les mêmes

parties de notre élan ; il démontre que les

premières appartenaient à une espèce distincte de celle dés secondes , et que nous ne connaissons point aujourd'hui. En effet , les bois

fossiles sont ordinairement plus grands que

les autres; ils n'ont que seize à vingt andouillers , tandis que ceux de l'élan en ont quelquefbis plus de trente ; il sort un andouiller de la .base de la meule fossile pour descendre sur le front , et cet aidouiller manque toujours à l'élan : le bois fossile a en outre des andouillers le long du bord interne de son empaumure , on l'élan n'en a jamais; enfin , l'empaumure du bois fossile va en s'élargissant par degré en forme d'éventail, que la plus largeur lareur de celle de.'élan , est à sa partie inférieure. Des différenceS plus importantes encore s'observent clans-la comparaison des têtes ; l'organisation de la lèvre supérieure de l'élan a obligé là nature à élargir et à alon g,er extraordinairenient les çiuvertures osseuses des narines

et à raccourcir les os propres du nez, de sorte que ces os finissent en pointe sur le milieu du bord intérieur des maxillaires , qu'ils ne s'a-

vancent pas au-delà de la seconde dent molaire,

et que la longueur dés narines osseuses exté-

rieures fait presque la moitié de celle de la

TROU VS DANS LES TERRAINS MEUBLES.

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tete ; tandis que chez l'animal fossile , les os intermaxillaires remontent jusques aux os propres du nez, ceux-ci se terminent à quelques pouces en avant des mâchelières , et la longueur des narines osseuses extérieures n'égale.

pas celle du quart de la tête ; d'on l'on peut. conclure que cet animal n'avait pas le mufle des élans, et qu'à cet égard, il se rapprochait beaucoup des cerfs communs.

Après les os fossiles d'élan, l'auteur parle d'un grand bois de cerf déterré en Scanie, et décrit dans les Mémoires de l'Académie de Stockholm, pour l'année 1802. Ce bois, incomplet , tiré d'une tourbière , paraît avoir

quelques rapports éloignés avec ceux du daim .et avec ceux du renne. Viennent ensuite la description de plusieurs bois trouvés en Allemagne; mais sur-tout dans Tes sables (lui couvrent le penchant des colli'nes , à la droite de la vallée de la Somme, près d'Abbeville. La grandeur de ces bois est la plus considérable des différences qu'ils présentent

lorsqu'on les compare à ceux du daim, et

M. Cuvier ne croit pas qu'on puisse établir une espèce nouvelle sur des caractères de cette na-, Lure.

Tl n'en est pas tout-à-fait de même d'une petite espèce de cerf dont les dépouilles fossiles ont été trouvées en abondance dans les environs

d'Etampes., Le terrain qui les contient est du sable où se sontformés des grès, surmonté par

du calcaire d'eau douce et par la terre végétale. Elles consistent principalement en deux sortes de bois qui proviennent probablement.de deux

ilges différens du même animal. Les uriS donnent