Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

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SUR LES OS FOSSILES DES RITMINANS

à un, deux ou trois pouces au-dessus de la

meule, un andouiller isolé cc qui se porte en avant; et alors le merrain lui-même, qui n'est guère plus gros que cet andouiller, se porte en arrière, pour se partager encore une fois de la même façon, ou au moins , pour donner un deuxième andouiller de sa partie pos» térieure cc Dans les autres, le merrain produit dans sa partie inférieure à un pouce au plus au» dessus de sa base, deux andouillers à peu de distance l'un de l'autre , et qui se portent tous deux en avant, tandis que le merrain se porte en arrière ; et, dans ces deux sortes, la meule ou la partie par laquelle le bois s'atta» chait au crâne, est presque ronde, quoique la tige ou le merrain ne tarde pas à s'applatir , sur-tout dans ceux de la seconde sorte,

» où la réunion du merrain et des deux an-

douillers offre une partie plate, quelquefois de deux pouces de largeur, etc. etc. Jusqu'à présent, on avait considéré ces bois fossiles comme ayant appartenu au renne, et c'est en effet avec les bois de cet animal jeune, qu'ils ont le plus de ressemblance ; mais ils sont beaucoup plus petits que ceux du renne adulte et tout porte à croire qu'ils appartenaient à des

individus complettement formés, puisque les autres os qui ont été trouvés avec eux , et qui vraisemblablement venaient du même animal, n'étaient plus épiphyses. Dans cette hypothèse M. Cuvier recherche s'il ne serait pas possible de retrouver dans les autres cerfs les caractères

propres à cette espèce fossile. Ceux de notre continent, tous bien connus, n'en offrent au-

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cun , excepté ce qui vient d'être dit du renne. Quant à ceux du Nouveau- Monde qui, par leur taille , pourraient se rapprocher de cet animal fossile, c'est-à-dire, en ôtant du nombre des cerfs d'Amérique l'élan, le caribou , qui est notre renne, et le cerf du Canada, l'auteur ne peut en reconnaitre encore que Cinq espèces , quoiqu'il y en ait probablement davantage, tant les voyageurs ont mal décrit ces animaux. Deux, le gztazozt-pita et le cariacou n'ont jamais que des dupes. Des trois autres , le premier est le cerf de la Louisiane décrit très-imparfaitement par Pennant , sous le nom de ceci" de rirg,inie , ce qui porte M. Cuvier à en donner une description nouvelle d'après: plusieurs individus de cette espèce , vivant actuellement à la ménagerie du Muséum d'Histoire naturelle. La seconde est le guazou-pita de d'Azzara-, auquel il est possible, peut-être, de rapporter les bois que d'An ben ton a fait représenter sous

le nom de chevreuil d'Amérique , et que Pennant regardait comme étant semblable. s à ceux qu'il donne à son cerf du Mexique ,- quoique l'identité de ces deux espèces de bois nous paraisse un peu douteuse. Le. troisième enfin, est efiebre un cerf décrit par d'Azzara , unis le nom de uzia,toit-pOucou. Mais les bois foSsiles-dont il est ici:question, ne ressemblent ni aux figures ni aux descriptions des bois de ces trois petits cerfs d'Amérique , comme on pourra facilement s'en convaincre. Ainsi, de fortes présomptions portent à penser que le cerf fossile d'Etampes n'a point

il