Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

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SUR LES MINES D'ALUN

DU PAYS D'AUBIN.

4o3 montagne à l'antre ; de sorte que pour dépeindre l'état actuel du sol , il suffit de dire qu'il paraît

avoir qu'une existence éventuelle. On connaît les époques de leur formation, et ces époques sont très-récentes. Elles occupent des espaces de terrain peu considérables , et elles ne peuvent pas s'étendre beaucoup an-delà. Enfin leur durée doit être extrêmement bornée, soit qu'on les exploite ou non. Cés mines ne sont rien autre chose que des houillères incendiées depuis un certain laps de teins , dans lesquelles le feu exerce encore journellement ses ravages : elles sont au nombre de quatre ; savoir, celle de Lassalle, celle de Fontaines, celle de la Buégne et celle de Bourlhones. Pour donner une idée de leur gisement, il faut faire connaître celui de la houille dans la contrée.

être le résultat d'un. bouleversement total. On_ remarque seulement que les directions se rapprochent plus souvent de la ligne méridienne que de toute autre , et que les peolongemens des couches marchent presque toujours dans le

sens de la longueur des montagnes. Quant à l'inclinaison , les couches sont généralement

jposées sur la tranche ; elles pendent dans tons les sens et sous tons les angles, depuis la verti-

,eale jusqu'à l'horizontale ; il est rare de voir les couches de deux montagnes 'voisines s'incliner du même côté ; mais lorsque le cas se présente , c'est sous des angles .différens. Les montagnes les plus rapprochées offrent des variations marquées , et souvent singulières dans la nature, l'ordre et l'épaisseur des assises.

Le territoire d'Aubin est très-montueux et entrecoupé de gorges profondes. La partie située au Nord-Est de la ville est toute composée de terrain houiller; c'est la moins élevée :

C'est même en vain qu'on cherche quelque ana-

se présente à peu près sous la forme d'un bassin

logie de structure en certains endroits, où les couches qui bordent un vallon sont posées de manière à ce qu'elles s'arc-bouteraient avec les couches situées de l'autre côté , si les unes et les autres étaient suffisamment prolongées.

éliiptique, dont le grand axe se confond avec Id-méridienne , et dont la surfitce excède celle d'un myriamètré carré. Cet espace est bordé ei doininé de tous côtés par le sol primitif; il est occupé par un assez grand nombre , de montagnes allongées entrecroisées dans tous les sens et serrées les unes contre les 'autres. Les plus élevées ( car les hauteurs sont inégales ) _ont jusqu'à deux et:trois cents mètres an-dessus des vallons. La disposition des couches dans l'étendue du bassin , n'offre. rien de .constant , rien de con-

D'où on est porté à conjecturer que non-seulement le sol a été totalement bouleversé, niais encore qu'il a éprouvé des dégradations considérables après le bouleversement. Le terrain, houiller est presqu'entièrement formé d'un grès de couleur grise, communé-

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tinu. Indépendamment dés interruptions for-

mées par les gorges et les vallons, la direction , l'inclinaison et l'ordre des assises ;varient d'une

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ment à grains fins et composé de feldspath de quartz , et de quelques parcelles de mica. L'épaisseur moyenne des bancs est d'un mètre environ : on en trouve qui ont plus de dix mè-

tres ; d'autres ont moins d'un décimètre. On çc2