Journal des Mines (1809, volume 26)
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s u n. LES MINES D'ALUN , etc.
roches couvertes d'efflorescences alumineuses. On concentre la lessive dans des chaudières en fente : on la laisse ensuite s'éclairCir clans des cuves , puis on pousse à ,concen-
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NO TICE
tration parfaite dans des chaudières en plomb , après avoir ajouté préalablement une quantité suffisante de carbonate ou de sulfate de potasse ; enfin on fait cristalliser l'alun par refroidissement. On raffine le sel en le dissolvant une seconde
Suit diverses Recherches de Houille entre-
fois pour le faire cristalliser beaucoup plus lentement et l'obtenir en grandes suasses. On n'ajoute pas toujours de Sel alkalin pendant l'opération ; alors elle se termine à la première
et spécialement sur celles de Monchy-lePreux , près Ai-ras;
éaporation , et on ne recueille qu'une pàte alumineuse qui est livrée au commerce sous le nom de Mordant. Ce moduit peu connu des arts, ,est recherché dans certaines parties du midi de la France; on s'en sert principalement pour les cuirs et la teinture en faux teint. Tout concourt, au reste, à faire prospérer les nouvelles fabriques du pays d'Aubin. L'alun est d'une excellente qualité. On cuit à la houille et elle ne
revient qu'a 3o centimes le quintal métrique. La plus grande difficulté qu'on ait eu à vaincre dans l'origine , consistait en ce que les chaudières de plomb résistaient trèspeu de teins , sans se tourmenter au point qu'il fallait interrompre le travail. J'ai conseillé de les doubler avec des plaques de fonte très-minces, et l'exécution de ce conseil a, rempli l'effet qu'on s'en était promiS. J'ajouterai à ce sujet, qu'en général il me paraîtrait possible d'améliorer le traitement des lessives aluminéuses dans nos fabriques en France. La supériorité des aluns de la Tolfa et de Piombinn, qui sont - connus vulgairement sous le nom d'aluns de Rome, ne tient 'peut-être qu'a la différence du procédé de iixiviation et d'évaporation. On sait d'ailleurs qu'à la Tolfa et à Piombino , les chaudières sont à fond de cuivre et construites dans le genre de celles des savonnières. Le perfectionnement de nos aluns serait un but assez important pour motiver, sous le point de. Vue que je viens d'indiquer , quelques recherches et quelques tentatives de la part des fabricans français. ( Note de
l'Auteur.)
prises dans le départeMent du Pas-de-Calais,
Précédée d'un aperçu sur les Terrains houillers du Nord de la France. Par A. H. Da BONNARD Ingénieur des Mines et Usines. ( Cette Notice ist extraite d'un rapport fait au Préfet du département du Pas-de-Calais et dli Conseil nes Mines de l'Empire ) (1).
I.
iperçu des terrains houillers' du Nord de la France (2).
.1_,E Nord de la France est- traversé par une grande zolie de terrain qui est peutêtre la plus riche conn houiller, àue la surface du globe. Sur une longueur de 25 myriamètres , et moins d'un myriamètre et demi de large , sont situées,
) Le Rapport dont il s'agit a été adressé au Conseil des Mines dans le courant du mois d,e janvier 181o. (,2) J'ai -visité , il y a quelques années , une grande partie des contrées et des mines dont il va être question 3-cepen-
dant , je me plais à reconnaître que je dois plusieurs des renseignernens qui suivent , sur les allures des terrains
Zime de
terrain houiller.
Sa richesse.