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APERÇU DES TERRAINS HOUILLERS

IT NORD DE LA FRANCE.

générale des couches qui les composent, le rapport de cette direction avec celle de la zone,

nous serons conduits à les regarder comme les mêmes, et à faire abstraction des altérations partielles que ces directions et inclinai-

sons ont dû éprouver, lors du dépôt

des

couches sur des terrains diversement conformés (1). Son allure

générale.

Cette direction générale est de l'E. N. E. à l'O. S. O. :une ligne tirée sur la carte par les villes de Liége et Valenciennes, et faisant avec la méridienne un angle de 72 à 73 degrés, en donne une. idée assez exacte. Elle ne peut ce-

pendant être considérée que comme la corde d'une suite de petits arcs que forme , en serpentant des 'deux côtés de la ligne principale, la direction véritable de la zone, de même que celle-ci est indépendante de toutes les variations locales qui affectent les couches de tel ou

tel point, et qui, par exemple, à Fresnes, les font pendre successivement au Midi, au Levant

et au Nord. Mais partout, le simple Mineur répondra à la question qui lui sera adressée, sur l'allure de ses couches, que leur pendage véritable est verste soleil de io à ii heures. J'ignore s'il existe des mines de houille exploitées sur la rive droite du Rhin , dans le

prolongement de cette ligne : celles dps bords de la Ruhr, dans le grand-duché de Berg, sont situées plus au Nord, mais sur une ligne à-peu(i) Une de ces anomalies , peut-être difficile à concilier avec mon opinion , existe dans la disposil ion des couches des bords de la Meuse , décrite par M. Milet , dans le

Journal des Mines, u so, page 83.

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près parallèle. Celles de Hardinghen (départe- Les couches ne ment du Pas-de-Calais) sont aussi beaucoup au houille de HardinNord : leur allure est d'ailleurs très-différente ghen n'en puisque la direction des couches est du l\L'0;. font point aui S. E. , et qu'elles ont deux pendages , partie. vers N. E. l'autre vers S. O. : elles ne paraissent donc pas devoir être considérées comme faisant partie de ce systême de couches qui est

connu depuis Eschweile« département de la Roër) jusqu'àAniche (département duNord) (1).

Partout où la disposition des terrains plus anciens a facilité le dépôt et l'extension des terrains houillers dans la zone que nous considérons , partout enfin où ils ont ,formé des bassins, mais surtout dans les bassins de l'Ouest,

on remarque deux faisceaux ou cordons principaux de couches de houille, que nous nommerons faisceaux du Nord et du Midi ,. et qui (I) Observons , avant d'aller plus loin , que cette direction de l'E. N. E. à l'O. S. 0, se retrouve dans la plus grande partie des terrains en couches inclinées du Nord-Est de la

France , et même sur la rive droite du Rhin, jusqu'aux montagnes du Hartz. Observons aussi que, sur la direction de la ligne indiquée plus haut , on a retrouvé le terrain houiller à Monchy-le-Preux , près Arras , ainsi que nous le verrons tout - à - l'heure , qu'on prétend l'avoir retrouvé dans une recherche entreprise en 1803-,- aux en-virons de Dieppe ; enfin , que les houillères de Litry' ( CalVados ) sont encore sur le prolongement de cette ligne. Je ne prétends pas donner à cette dernière remarque plus de valeur qu'elle ne peut en avoir. J'en donnerai encore moins à la suivante que je citerai seulement comme assez bizarre ; c'est qu'au midi de cette ligne , les deux premiers bassins honillers cOnnus en France, ceux de Sarrebriick ( Sarre ) et de Mon.. trelais ( Loire Inférieure ) , sont encore situés sur une ligne à très-peu près parallèle la première.

Deux faisceaux principaux de couches de