Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

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Allure des

couches de chacun d'eux.

APERÇU DES TERRAINS HOUILLERS

s'écartent plus ou moins "un de l'autre, d'après la largeur des bassins. Le faisceau du Nord offre des couches quelquefois irrégulières dans leur direction locale, mais qui n'ont, en général, qu'un seul pen-

dage, et ne présentent que peu ou point de failles ; aussi les nomme-t-on, à Liége et à Charleroy,, maitresses allures. Au contraire,

DIT NORD DE LA PR NE.

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15 à 18 cents mètres. Au nord ou au mur du sentmais , les schistes sont plus durs , ne s'exfolient plus à l'air, font effervescence avec les acides. Plus au Nord encore, on trouve, diton, le calcaire aussi incliné au Midi, et qui s'en-

fonce ainsi sous les schistes et les grès. Le

se rendre raison au moins d'une partie de ces différences, en songeant que les couches du Nord, ayant été les premières déposées, ont

même calcaire se retrouve, avec des allures parallèles, au-delà du faisceau du Midi, de sorte qu'il semble également servir de toit et de mur à la formation du terrain houiller. Sa disposition , sa contexture , la nature des fossiles qu'il contient , semblent , ainsi que l'a remarqué M. Omalius d'FIalloy (i), lui assigner une place parmi les roches cl e transition de Werner, parmi lesquelles il faudrait donc aussi ranger la pre-

ches qui successivement se sont apposées sur elles, et que celles-ci, par cette raison même, ont pu éprouver plus facilement ces glissemens par lesquels M. Gillet,Laumont a si,in,9,-énieu-

Cette idée semble .déjà être celle de plusieurs géologues allemands : il faut, je crois, se garder de l'adopter sans un mûr examen ; mais, dans tous les cas, il me parait certain que le calcaire en couches inclinées du Nord de la France ne

les couches du faisceau du midi présentent ces plis et replis nombreux qui ont été depuis long-.

tems décrits, et qui étonnent toujours, mais leur direction est presque constamment la même, et semblable à celle de la zone. On peut

dû se prêter aux irrégularités du terrain , qu'elles ont ensuite offert un lit plus uniforme aux cou-

sernent expliqué leurs acciden.s singuliers (1).

La première veine du Nord qui, depuis

Bonsecours près de Condé, .a été exploitée presque sans interruption, jUsques au-delà de Liége , est de nature très-pyriteuse , et exhale, en brûlant, une odeur désagréable ; aussi estelle connue par les mineurs sous le nom de sentmais. Elle est comme l'indication du groupe

principal des couches de houille du faisceau du Nord, qui l'accompagne à une distance de (s) Voyez le Journal des Mines ,

54.

Le terrain calcaire semble encaisser le

terrain

houiller.

mière et principale formation des houilles.

peut être rapporté à aucune des formations de calcairesecondaire indiquées par Werner. Le faisceau du Nord est exploité à Fresnes, Principaux. à rieux-Condé , puis an-delà de Mons, à Bra- endroits on deux guigné , Iloudaing , Trivières , Mariniont les faisceaux Courcelles , Goslies , etc. Sur le faisceau du sont exploiMidi sont situées les exploitations d'Aniche..et tés. d' Anzin , puis celles de Baisieux , Elonges Quiévrain, Wasmes , le P aturage , Frameries , etc , puis encore celles de Fontaine-l'Evé que, Forchies , Charleroy,, etc. Au-delà de (1) Voyez 4' sigernal des Mines ,

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