Journal des Mines (1809, volume 26)
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442 Craie.
RECHERCHE DE HOUILLE
La craie du nord de la France paraît en. gé-
néral d'une nature plus argileuse que celle que l'on rencontre plus au midi. Ici , contient des bancs de silex disséminés dans toute son épaisseur , et le banc, désigné parDifférence de disposition avec les terrains d'Anzin.
ticulièrement à Valenciennes , sous le nom de cornus, n'existe -pas. ( royez le Journal des
Mine,, n°. 1o4, page 123 et suiv. ) On ne retrouve de même ( on ) aucun indice des couches nommées dans les mines d'Anzin turc, ciel de made ,.'vert, bonne pierre ,forte
toise, premier et second petit blanc. Au-
dessous de la craie, les dépôts argileux, dits bleux et die'ves , se suivent sans inteiruption , et sans présenter de différences notables dans les bancs qui les composent. Il paraîtrait donc que l'ordre de dépôt successif dans ces diverses couches de la formation nommée par M. Orna-
lins dlialloyformation du calcaire horizontal, serait sujet à beaucoup de variations locales, et qu'il n'y aurait peut - être de constant que la sis bposition des diéves ou glaises grises, à tolites Tourtia.
'les autres couches calcaires et argileuses. Je n'ai reconnu dans le tour Lia aucun presque galet de silex (Journ. des Min., n°. io4, p. 126). Les fragmens arrondis qu'il présente sont principalement de deux espèces : les uns, dont la
grosseur varie depuis l'imperceptible jusqu'à celle d'une noix , sont noirs , demi-durs, hap-
pent faiblement à la langue, ne font point effervescence , et m'ont paru de la nature des coriu'ennes ; les autres, qui sont souvent de la grosseur de la tête , font feu au briquet quoique difficilement, et sont sur-tout remar-
D E M ON CR YLEPREUX.
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q,uables , parce qu'ils contiennent en grande
quanti-te une matière verte dontla nature m'est
inconnue, mais (lui, par son extrême abondance , masque entièrement celle de la roche
qui la renferme. On v remarque aussi des particules métalliques qui, au premier aspect, semblen-t être du fer sulfuré, mais dont la couleur un peu brune se rapproche de celle du fer sulfuré ferrifère , ou pyrite magnétique. Je n'ai point vu la terre noire -vitriolique et
bitumineuse qui se trouve entre le tourtia et les terrains inclinés , aucun fragment n'en ayant été conservé. Elle ressemble, dit-on, à
Terre vitriolique et bitunnneuse.
du schiste en efflorescence , et brûle quelque-
Ibis par la seule exposition à l'air. Quelques
personnes la nomment terre houille (nom que l'on a donné également, dans le Hainaut, à la substance-qui se rencontre à la tille ou à l'affleurement des- veines de houille ; dans le pays de Liége ,. à une houille maigre ;' ,enfin dans les
departemens de l'Aisne et de l'Oise , à une
tourbe très-pyriteuse quiy est exploitée). D'après ce cp.ie l'on m'a dit de cette sUbstance peut-être Tjourrait-elle être rapportée à l'alaun-
erde de *erner. Enfin, les schistes et les grès , trouvés à Mond-g-le-Preux , inc paraissent le véritable terrain houiller , et semblables à ceux qui
servent de toit et de mur aux couches de
houille depuis Valenciennes jusqu'à Eschvvei-
ler. La différence qu'on remarque facilement entre eux et les schistes trouvés à Tilloy,, justifie les indications qu'on a tirées de la nature de ceux-ci , et il me semble probable, qu'en
Terrain houiller.