Journal des Mines (1810, volume 27)
Page : Image 12
Révision de 25 févr. 2015 03:50:07, edited by Anonymes
22
SUR LA n'OUILLE
et le liartz : or ces-couches forment trois systèmes ,ou formatiens différentes : a) , celle des houilles, celle de la marne schisteuse et hitumineuse qui est imprégnée de cuivre, et est l'objet .de nombreuses exploi tations (Foy. Brochant, tom. 1, pag. 574) , elle est composée de de plusieurs couches ; ) ; celle du gypse dans laquelle sont les sources salées. Ces fbrmations se trouvent ensemble , celle des houilles occupe le dessous, celle de la marne schisteuse le , et celle de gypse le dessus. Au reste, cette assertion de Lehmann n'est vraie et exacte qu'à l'eg-ard de la houille schisteuse , qui est celle que Lehmann comprend sous le nom spécifique
ET LE BOIS BITUMINEUX.
2.3
Magasin deleipzie , pag. 169. Elle provenait de ce que Lehmann en prenant et comptant ses couches sur la superficie du terrain, avait compris parmi elles un morceau de montagne porphyrique qui paraît au jour entre la formation des houilles, etles autres formations secondaires
plus récentes : il la désigna, dans son profil, par le re. 19, et les couches appartenant à la
formation des houilles, et qui auraient dû faire
un tout par elles-mêmes, sont marquées par
les n". 20-3o.
quelques sortes de houille , la houille limoneuse
La formation de la houille schisteuse est si ancienne, que quelques-uns de nos nouveaux géognostes pourraient bien être tentés de la regarder comme appartenant aux terrains de formation intermédiaire (entre les primitifs et les
entr'autres , sont beaucoup moins anciennes que le gypse même dans lequel se trouvent les
secondaires ), s'ils voulaient examiner cet objet avec une nouvelle attention. Avant de poursui-
sources salées.
vre ce que j'ai à dire sur la houille schisteuse, je crois devoir caractériser plus exactement les deux couches minérales qui les accompagnent.
de houille ; car nous verrons par la suite que
Lehmann a compté 25 couches, qui sont superposées au charbon (1) : dans ce compte il a commis une erreur bien pardonnable , et qui a été relevée et discutée complètement dans le
S. VI. Du grès des houillères.
n basse du terrain sur lequel les couches sont portées; les n ardoises ou pierres feuilletées occupent la partie du min lieu , et les foraines. salatites occupent la partie supén r;eure . c'est-à-dire, celle où les couches se terminent n. Il est douteux que e traducteur ait compris le vrai sens de l'auteur.
(i) Voyez p 3o5 et suiv. , ainsi que la pl. IV, fig. 2, de son Essai &une Histoire naturelle des couches 'de la terre Cet ouvrage fait le troisième volume des Traités de
Physique, Hist. nat. etc, ,par J. G. Lehmann, traduit de l'allemand.
Ce grès, considéré orictognostiquement , est
entièrement semblable à la grau-,vacke
.1-Iartz (1). Il est quelquefois à grains très-fins (1)La grauwacke du Hartz est une brèche de schiste argileux dans laquelle les fragméns de schiste , de quartz et de
k-ieselschiefer sont agglutinés par un ciment argileux. On en peut voir plusieurs beaux échantilluis à Paris, dans le Cabinet des mines : ils ont été envoyés par M. de Trebra directeur des mines du Hartz.
134