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Journal des Mines (1810, volume 27)

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SUR LA HOUILLE

ailleurs que dard levoiSinage des terrains pri.. mitifs , et souvent immédiatement sur - leur.

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penchant, je citerai les houillères du Hartz, c'est-à-dire d'Opperode et de Neustadt, appuyées sur le schiste argileux; celles de Preltin, appuyées sur le porphyre du cercle de laSaale; celles de Stockheim et de Cruck, appuyées sur

le :schiste argileux .du Thuringerwald; celles de Alithal près de Smalkalde, adossées au granite ; celles de Alannebach etide Cammerbeig , adossées au porphyre (i) ; celles du Planissches - Grund , près de Dresde, 'que je n'ai 'pas vues moi-mème , paraissent adossées'. au Erzeburge de la S'axe (2). Presqu'aucun écrivain, si ce n'est accidentellement , n'a fait remarquer que la formation des houilles schisteuses se trouvait dans le voisinage des montagnes primitives. (3) ; ainsi je ) Tous ces lieux sont entre les montagnes du Hartz et celles de la Saxe. (2) Ce terrain houiller repose immédiatement sur du porphyre (3) Il est à regretter que M. Voigt n'ait "pas eu connais-

sance du Mémoire de M. Duhamel fils , Mémoire cou-

ronné par l'Académie des Sciences de Paris, et qui se trouve 8 du Journal des Mines : il aurait. vu que cet officier de mines et minéralogiste français avait, long-tems avant lui , connu et caractérisé la formation de la

par extrait dans le

houille schisteuse , qu'il avait dit qu'elle se trouvait uniquement dans les grès et schistes (argile schisteuse) ; qu'il avait remarqué que cette formation était entourée de roches primitives, que la première conclusion ,qu'il tire de ses observations , c'est: « Que les grès et les schistes dans lesquels -courent les» houilles, sont déposés sur lé flanc ou au pied des montagnes primitives DD..

ET LE BOIS BITUMINEUX.

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ne pourrais citer que peu de passages pris dans leurs écrits pour le prouver.

B. De la houille semblable à la suie (i) Russkohle (houille pulvérulente).

s. X V. Caractères extérieurs du Russkohle.

Quoique le russkolzle (houille pulvérulente)

vienne le plus souvent dans les couches de houille schisteuse, et qu'on l'y rencontre assez fréquemment , on y avait. fait jusqu'ici peu

d'attention , ou du moins les écrivains n'en

avaient pas parlé. La raison en est vraisemblablement, parce qu'on l'avait toujours pris pour une vraie houille altérée, décomposée et ré.duite en poudre : aussi l'a-t-on comparé avec la poussière 'du charbon. de. bois , et dans quel-

ques endroits, à Zwikcau entr'autres , on Èà. nommé poussier de charbon (de pierre). Mais la houille schisteuse altérée et décomposée a communément perdu son inflammabilité, et la substance dont nous parlons ici en a une trèsgrande. Voici ses caractères. Elle est d'un ,gris noirdtre très-foncé presque noir .paffizzt.

Elle est quelquefois friable, mais le plus

souvent tout-à-fait _pulvérulente ,(en parties incohérentes). (s) Russ signifie Suie , et kO hic charbon ou houille.