Journal des Mines (1810, volume 27)
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SUR LE QUARTZ COMMUN,
moins à l'extérieur de jolies cristallisations en druses , etc Ces quartz radiés de Chavaignes , de Martigné , de Thouarce, etc. pourraient gagner assez au loin dut côté de l'Ouest où le sol est constamment schisteux dans toute la largeur , depuis les Ponts-de-Cé jusqu'à Chemillé ; le n'y en ai pas vu cependant. Mais à l'Est , où tout devient bientôt calcaire, il n'y a pas d'espoir de les retrouver de même. Aussi n'en ai-je vu aucune apparence , et n'ai-je même ren-
contré que par- accident quelques débris de
quartz amorphe, sur toute la route de Brissac à Doué. Feu M. Renou , professeur à l'Ecole centrale de Maine-et-Loire, et qui depuis avait gardé le titre de conservateur du Cabinet d'Histoire naturelle ,- attachait avec raison beaucoup
d'intérêt à ces quartz radiés qu'il nommait quartz étoilés; mais il n'en avait pas connu
Carte de Cassini,
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d'autre localité. Vers le commencement de l'année 1807, je découvris à sept lieues au moins de ce canton. de Chavaignes et de l'autre côté de la Loire, bien plus près aussi .d'Angers , puisque cen'est multitude qu'à une lieue et demie environ, de morceaux semblables et égaement errans
sur la droite de la grande route de Nantes et
du chemin de Saint-Clément-de-la-Place, entre le village et l'étang o. de Beaucouzé , jusque vis' à-vis Saint- Lambert-de - la-Poterie. J'ai de ces quartz ramassés sur le chemin mêmeet près de Beaucouzé , d'autres pris au bord de l'étang ; ils ne sent point aussi beaux que ceux de Cha-
vaignes et d.e Martigné ; il ne paraît pas non plus qu'on en doive rencontrer d'aussi volumi-
. FIBREUX ET RADI. neux ; mais n'ayant pas parcouru tout l'espace qu'offre cette nouvelle localité, je ne saurais dire s'il y a réellement une grande différence je ne saurais décider non plus Si ce fut là plutôt qu'aux eaux de Martigné, que Mad. Desmarest
recueillit les morceaux dont elle fit part à
M. Fa-nias. Quoi qu'il en soit, je me persuade qu'on doit trouver encore le quartz radié dans d'autres lieux du même département , et de proche en proche, suivant toujours le même système géologique, jusqu'aux extrémités peutCe qui vient être de la ci-devant Bretagne. déjà fortement à l'appui de cette conjecture
ce sont plusieurs morceaux rassemblés à Nantes par M. Dubuisson , cités aussi dans -le Catalogue qu'il fit imprimer il y a environ dix ans ( Nantes , an 8, Bép in-8ypag. 2 et 3, n". 16, 40, /i2 ) e et que j'ai appris depuis avoir été recueillis , la plupart 'du moins , aux environs de cette ville.
Me trouvant à Nantes, dans celte même
année 1807, et peu a-près mon. observation de Beaucouzé , M. Dubuisson m'assura que le quartz radié était commun dans diverses
parties du département de la Loire-Inférieure, et il m'en lit voir entre autres , de la forêt de Vertou , plusieurs morceaux , parmi lesquels il
y en avait de presque aussi beaux que ceux
Chavaignes et de Marti,,n Moi-même j'ai trouvé plusieurs globules de cette sorte associés avec de la baryte sulfatée, crêtée ou mamelonnée, dans le granite qu'on "exploite pour le pavage de la ville, au coteau. de Miseri vers l'extrémité de la Fosse. éde