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Journal des Mines (1810, volume 27)

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SiJt LA notriLLE G. De la terre végétale bitumineuse grise,

133 ET LE BOIS BITUMINEUX.

flamme d'une- bougie , et souvent le bitume

qu'elle contient tombe goutte à goutte comme de la cire pendant sa combustion : elle répand

graue bitirninoeses holzerde.

en brûlant une odeur qui n'est ,point désa-

s. LVII. De la terre végétale bitumineuse grise en général.

gréable. M. le docteur Lucas en fait mention. pag. 30 de son Analyse du hraunkohle d'Ais-

dorff; j'en ai traité plus au long dans mes

Cette substance est

Opuscules mine'ralo,iques. Un fragment de

D'un gris de cendres plus ou moins foncé, qui passé quelquefds au blanc-grisâtre. Elle se trouve en masse. EiLe est matte.

Sa cassure est terreuse. Ses fragmens sont de forme indéterminée. Elle est opaque. Elle tache. Est friable. Grasse au loucher. a o. Happe peu à la langue.

cette substance, qui pesait al parties, mis sous la moufle rouge d'un fourneau de coupelle y prit feu de suite, brûla avec une flamme claire, et bientôt il ne resta plus qu'une cendre blanche

qui pesait encore 6 parties. Elle avait ainsi perdu les e de son poids; ils avaient été con-

.

sumés par le feu.

H. Du Stangen kohle (charbon bacillaire).

ai. Et est hgere..

Lorsqu'elle sortdé la mine, elle est molle et visqueuse : elle se gerce en se séchant ; elle -Se délite -dans le sens de ses gerçures lors:

qu'elle est Sèche, elle est friable sous les doigts. Ce fossile est fort rare , aussi n'a-t-il jusqu'ici

que très-peu attiré l'attention des minéralogistes. Je ne sache pas qu'il se trouve ailleurs qu'à Alsdorff et à Helbra dans des couches dé bois bitumineux il y forme des couches minces. et de peu d'étendue dans la terre végétale bitumineuse brune ; mais les morceaux les plus purs et les plus légers se trouvent au milieu d'elle en rognons gros comme le poing. C'est la plus inflammable de toutes les sortes de bois bitumineux elle prend feu à la simple

S. LVIII. Sous le nom de stang-en kohle , c'est-à-dire,' de charbon ou houille en petits barreaux, je comprends le fossile qui se trouve au mont Meisner,

qui y est connu sous cette dénomination ; et non quelque variété de houille ou de bois bitumineux qui par hasard pourrait se 'trouver divisée en petits barreaux. M. William parle, clans son Histoire naturelle des houilles, d'une substance qu'il appelle ssplent coal ou stone cool, et que son traducteur, M. Dankehnann , a appelé splitter kohle ou stangen ico/le, en la regardant comme celle du mont Meisner ; mais il n'y a qu'à lire

ce qu'en dit M. William, pour voir qu'elle en 13

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