Journal des Mines (1810, volume 27)
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SUR LA FORGE A LA CATALANE
grillé; 50. un autre magasin pour le fer fabri-
qué ; 6°. un petit martinet dont le foyer est
également alimenté par Une trompe; 7°. enfin,
un grand coursier en bois, en partie soutenu au-dessus du sol, et d'où. Peau se distribue sur les trompes et les deux roues des. marteaux. Cours d'eau.
noulage.
L'eau est dérivée de la rivière d'Agoût par un barrage oblique de 8o mètres de.longueur; elle est ensuite amenée par un canal de loop mètres de longueur. L'activité de l'usine ne dépend,point du cours d'eau ; il suffirait au- delà pour la l'aire rouler
toute l'année, si le minerai ne manquait pas. C'est par cette cause que le roulage se prolonge
Minerai.
rarement au-delà de six à sept mois ; les travaux commencent ordinairement vers l'automne; ils sont interrompus par les gelées; on les reprend au printems , pour les abandonner de nouveau à l'époque des moissons. Le minerai qu'on traite à la forge est composé defér oxydé brun hématite ou compacte, mélangé d'un quartz à peu près de chaux carbonatee.férrifre (fer spathique), presque ton-, jours à l'état de décomposition. Les cavités nombreuses des masses de minerai,renferment beaucoup de manganèse oxydé noir.
On tire le minerai des mines de Fajdel , de Cayla , de la Boussonié , de Bélair et du Plo d' Lpinet , situées aux environs de la ville de Lacaune, et à une distance moyenne de 1.6 kilomètres de la forge. L'exploitation vicieuse de ces mines empêche qu'elles ne donnent un pro-
duit régulier et constant ; aussi la reprise des travaux de la forge est. souvent retardée faute de minerai.
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DE MONS1: &OU.
Rendu à la forge, le minerai revient à 48
fr. les i.00 myriagrammes, dont 32 francs po ur prix d'extraction, et 16 fr. pour prix du transport. Le transport se fait à dos d'âne à travers les montagnes ; chaque animal porte environ six myriagrammes.
Il se consomme annuellement un peu plus
de 37000 myriagrammes de minerai cru.
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M. de Pins ayant successivement acquis la Combusti. plus grande partie des bois gni alimentaient Ne' anciennement les forges de Brassac et de Lacase,
qui sont actuellement détruites, celle de Monseg-,ou se trouve parfaitement approvisionnée. M. de Pins possède maintenant 45o hectares de bois demi-futaie, essence de hêtre, mélangé de chêne en quelques endroits. Le service de l'usine absorbe par an la coupe de 20 à 25 hectares. La distance moyenne des bois est de 7 kilomètres. Les ro° myriagrammes de charbon reviennent sur la forge à 5i francs, dont un tiers pour
prix du transport, un tiers pour la valeur du
bois , et l'autre tiers pour la façon.
La consommation annuelle du charbon est de 27,880 myriagrammes , comme on le verra ci-après. Les ouvriers changent chaque année ; on les fait venir des usines du département de l'Arriége : ils sont au nombre d.e huit, savoir : deux maîtres forgerons, leficer et le mailler; deux seconds maîtres que l'on nomme escolas ; deux pique-mines , et deux valets d'escolas. On donne pour salaire à chacun des quatre
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Ouvriers,