Journal des Mines (1810, volume 27)
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18,9 DÉ mo.risÉc-ou-, de différentes dimensions. On fabrique aussi de petits essieux et différens outils pour l'agricul-
SUR LA ronor A LA CATALANE
de nouveau. Pendant qu'on les travaille, le premier maître démonte, recoupe, rajuste et replace la tuyère ( les rognures de la tuyère,
ture
La majeure partie du fer de Monségou est Qualité du du fer fort; il prend alors la trempe jusqu'à fer7 un certain point. Sa qualité laisse quelque
qui est en cuivre battu sont un profit du foyer);
on recharge ensuite le fourneau, et on com-
Teneur du minerai.
mence un nouveau feu, pendant lequel s'achève l'étirage des masselottes. C feu consomme 4.1 myria,r mmes de minerai grillé, et41 myriagrammes de charbon : le produit est de 13 à 14 myriagrammes de fer forgé. On compte, par terme moyen, que le ahaque
minerai grillé rend un tiers ; le minerai cru ne rend par conséquent qu'un quart. La forge chome le dimanche ; ainsi il ne faut compter que sur 24 feux par semaine. Conson, En partant de ces données, et en portant la mation et i0its an_ duré e du roulage de la forge de Monségou à six mois et demi, ou à 170 jours d'activité effective, on trouve «qu'elle consomme annuellement 27,880 myr. de minerai grillé qui répondent à 37,177 myr. "de minerai cru, et 27,880 myr de charbon. Elle rend 9,296 nzyr. de fer fbrgé. Martinet.
Ferme des
'chose à désirer : il est très-souvent un peu rou-
Il arrive assez souvent, surtout dans les
commencemens du roulage de , que la fabrication est défectueuse, et que le fer est aigre et plein de gerçures ; on se contente alors d'étirer grossièrement les masselottes, et on les affine au martinet. Ce travail emploie deux ouvriers; le marteau pèse 8 myriag. La quantité de fer qui passe au martinet est à-peu-près de 1200 myriagrammes , ou un huitième du produit total. La moitié du fer de Monségou se débite en arzarré ordinaire, le reste se forme en barres
'
vrain. J'ai cherché à découvrir d'où pouvait provenir un vice aussi essentiel, et les détails dont je viens de rendre compte, prouvent que j'ai fait, sous ce point de vue, l'examen scrupuleux de tout ce qui concerne la fabrication. Il m'a semblé que la qualité rou-vraine du fer pouvait dépendre de trois causes différentes,
et que l'expérience seule pourrait apprendre à laquelle des trois il fallait s'en prendre. Pre-
mièrement céla peut tenir à un vice dans la
construction du foyer qui n'étant pas bien pré-
servé de l'humidité naturelle du sol environnant, ne peut jamais acquérir le degré de chaleur nécessaire pour bien réduire le fer. Peut-être aussi cela est-il dei au mélange inégal du fer avec la *-
portion d'acier naturel qui se forme toujours par la méthode catalane, et qu'on ne sépare point à Monségou. Il est possible enfin , que ce
défaut tienne à la trop grande activité, et à l'effetinép.-,aldes grillages; effectivement il arrive
souvent pendant cette opération qu'une portion du minerai, en changeant d'état d'oxydation se ramollit au point de s'agglutiner ou de sefbndre; et d'ailleurs, il ne serait pas étonnant que le minerai contînt des parties imperceptibles de
cuivre pyriteux disséminé, puisqu'il en contient en parties visibles qu'on sépare sur -les haldes des mines ; alors, l'effet d'un feu top