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Journal des Mines (1810, volume 27)

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I

390 SUBSTANCES DES DBPART. DU MORBIHAN,

titude, que cette différence tient aux altérations chimiques du type auquel ces quatre variétés doivent se rapporter; observation qui peut avoir

de très-nombreuses applications dans l'étude de la minéralogie, toutes les fois que la pesanGrès des environs de Quimper.

teur spécifique peut être comparée à la prorosité dans des substances analogues. Dans les environs de Quimper, on rencontre

un quartz grenu ou grès d'un violet-brunâtre, fort dur, et très-compacte qui est pénétré de

petits filets de quartz blanc , qui paraissent d'origine presque contemporaine ; cette roche, qui

est très-éloignée des quartz purs, paraît, par

son aspect, se,rapprocher beaucoup des roches trappéennes , elle çn diffère cependant par son infusibilité au chalumeau , et par une dureté plus considérable ; et par cette raison, je la regarde comme une roche quartzeuse, opinion qui est confirmée par la manière 'dont elle se

comporte quand on la fait rougir au feu, car alors elle' blanchit comme le font toutes les roches quartzeuses teintes par une petite quanthé de matière colorante , et par-là prend

l'aspect du quartz grenu

71,

Grès plus modernes.

des

montagnes d'Arès (1). L'intérieur de la Bretagne renferme plusieurs

grès quartzeux d'origine plus moderne que ceux que je viens de décrire. Ainsi, dans les environs de Brest, on trouve un grès blanc d'un aspect totalement analogue au grès des environs d'Etampes ou de Fontainebleau ; .

(1) Cette ew.périence de faire rougir au feu les quartz colorés , de g' moyens les plus faciles pour rendre h:ante:dure plus reconnaissable.

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DU FINISTÈRE ET DBS CejTES-DU.'NORD.

mais dans lequel je n'ai pas reconnu de substance calcaire.

est plusieurs (lui, à cause de l'abonda e des matières étrangères qu'ils renferment , ne peu- tion des roParmis les grès modernes de la Bretagnnec, il

cdiniannitefosnsi,ir_;

vent pas être considérés comme des roches quart- .2,Ueq,.`"' zeuses à quartz dominant ; les environs de Napoléonvil le offrent au-dessus des carrières de roche

amphibolique , une roche grenue, qui, à cause

de la quantité de substances étrangères qui se trouvent mélangées au quartz, doit plutôt être considérée comme un sédiment schisteux que comme un grès quartzeux.

Les environs de Quimper offrent plusieurs

roches de ce même genre, et enteelles et

les roches amphiboliques on quartzeuses , existe des séries d'agrégats intermédiaires variées d'une manière insensible. C'est dans

ces séries que la plupartdes roches de ce

canton peuvent être classées sans pouvoir or-

dinairement se rapporter à un des extrêmes d'une manière positive.

Ces mêmes roches ne pourraient pas

être ,,,,,,LI.esngt,e...;

classées plus exactement en ne les considérant (LaY"-'P'g-

que relativement au mode de leur agrég,ation , car il en est dont l'agrégation est telle, qu'on ne saurait dire si ce sont des grès ou des granites, des granites ou des schistes, des schistes ou des porphyres, etc., et entre tous

ces divers modes d'agrégation, on peut également réunir des séries de variété intermédiaire par des chaînons insensibles, souvent sans sor-

tir du périmètre d'une seule montagne ;

sorte qu'il est vrai de dire, pour les roches quartzeuses comme pour les autres, qu'en géologie il