Journal des Mines (1810, volume 27)
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etc n'existe que des suites de roches pouvant se rapSUBSTANCES DES Dll'PARTEMENS
porter à diverses séries, et que réellement la
EX TRAIT
nature ne présente que fort peu de roches qui fassent des espèces distinctes , ou qui
puissent exactement se rapporter à une espèce minéralogique déterminée d'une manière po-
D'u
Mémoire sur l'Analyse végétale et animale (1).
sitive.
Par MM. GAY- LUSSAC et THENARD.
(La suite à un autre 107-uméro.)
_LORSQUE nons avons conçu le projet de nous
occuper de l'analyse des substances végétales et animales, la première idée qui s'est présentée à notre esprit , et celle à laquelle nons nous sommes arrêtés, a été de transformer, , à l'aide de l'oxygène, les substances végétales et aniMales en eau, en acide carbonique et en azote. Il était évident que si nous pouvions parvenir
à opérer cette transformation, de manière à recueillir tous les gaz, cette analyse devenait d'une exactitude et d'une simplicité très-gran-
des. Deux obstacles s'y opposaient ; l'un était de brûler cornplétement l'hydrogène et le carbone
de ces substances, et l'autre était d'en faire la combustion en vaisseaux clos.
On ne pouvait espérer de surmonter le premier qu'au moyen des oxydes métalliques qui oèdentfacilementleur oxygène, ou qu'au moyen du muriate suroxygéné de potasse. Quelques essais nous firent donner bientôt la préférence à ce sel qui réussit au-delà de nos espérances. Il n'était point à beaucoup près aussi facile de (1) Ce Mémoire a été lu à l'Institut le 15 janvier 181o.
EXTRAIT
Volume 27.
Cc