Journal des Mines (1810, volume 27)
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SUR L'ANALYSE N'IGTALE
surin-enter le second, Car on ne pouvait point tenter la combustion dans une cornue pleine
de mercure ; peur peu qu'on y eût brûlé de matière, la cornue eût été brisée : il fallait donc trouver un appareil dans lequel on pût, 10. brûler des portions de matières assez petites 'pour qu'ils n'y eût pas fractures de vases; 2°. faire un assez grand nombre de combus-
tions successives, pour que les résultats fussent bien sensibles ; 3°. enfin recueillir les gaz à mesure qu'ils Seraient fertriés. C'est un appareil .de ce 'genre que nous avons mis Sous les yeux
de l'Institut
il est composé de trois pièces
bien distinctes ; l'Une èst un tube de verre fort épais, feriné à la lampe par sen' extrémité inférieure ouvert au Contraire par son extré-
mité supérieure, long d'environ deux décimètres, et large de hait millimètres ; il porte
latéralement, a cinq -Centimètres de :sen ouverture , u trèS-petit hibe, aussi de 'verre, qu'on adapy a sondé êt qùi.'resseinble à .celui les gaz. L'autre terait à une 'ciptrine -peur recevoir en cuivre, dans laquelle pièce est mie oti'faït'entrer Pefttérnité ouverte du grand tube de verre, et avec laquelle 'on l'unit art -moyen d'Un Mastic qui ne fond- qu'a 4o° ; la dernière pièce est up: rolainet particulier qui fait tout le mérite 'dé ;l'appareil. La clef de CerObinet n'est pas trouée et tourne en tous sens ,-sans donner passage à Vair. On y a seulement pratiqué à la surface , -ét vers la partie moyenne, une cavité capable de loger un corps du volume d'un petit pois ; -mais cette cavité -est telle, qu'étant dans sa position supérieure, elle correspond à nu petit entonnoir vertical qui pénètre dans la boîte
ET ANIMALE. de la clef, et dont elle forme en quelque sorte l'extrémité du bec ; et que, ramenée dans sa position inférieure, elle 'communique et fait suite à la tige même du' robinet , qui est creuse et qui se visse à la virole. Ainsi, lorsqu'on met de petits fragmens d'une matière quelconque dans
rentonno;r, et qu'on tourne la clef, bientôt la cavité s'en trouve remplie et la porte, en continuant à se mouvoir, dans la tige du robinet, d'où elle tombe dans la virole, et de là au fond du tube de verre. Si donc cettematière estun mélange de muriate suroxygéné:de potasse et de substance végétale dans des proportions convenables, et sila partie
inférieure du tube de verre est suffisamment
chaude, à peine la touchera-t- elle , qu'elle s'en'fiammera vivement; alors la substance végétale
sera détruite instantanément, et sera transforniée ,en eau et en acide carbonique que l'on recueillera sur le mercure avec le gaz oxygène excédant par le petit tube latéral. Pour exécuter facilement cetteopération, on. conçoit qu'ifest nécessaire que. la matière se détache itouté entière de sa cavité, et ,tombe au fond :du tube. A cet effet, on la met en petites boulettes, comme Usera dit tout-à-l'heure ;
il est également nécessaire de recherckLer quelle
est la quantité de muriate suroxygéné convenable pour brûler complètement la substance végétale ; ilfaut même .avoir la précaution d'en employer au moins moitié plus que cette substance n'en exige, afin que la combustion en soit 'complète.
Mais de toutes les recherches _:qui doivent précéder l'opération,la plus importante faire CG2