Journal des Mines (1810, volume 27)
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494 DU ZINC CARBONATi,' DE COMBECAVE Ces analyses prouvent que le calcaire secon-
daire du département du Lot renferme plus du tiers de son poids de carbonate de Magnésie. 11 ne se distingue par aucun caractère exterieur de la chaux carbonatée compacte pure; mais il y a une épreuve chimique qui le fait facilement reconnaître quand il n'est pas par trop souillé d'argile , c'est la calcination : le carbonate de magnésie perd plus dé la moitié de:son poids, tandis que le carbonate de chaux ne diminue que de o,43, et les mélanges contiennent des proportions de matières volatiles variables entre ces deux termes. Le banc calcaire de Combecave n'est pas le seul qui renferme des principes métalliques; -y en a de fort considérables qui sont colorés par une grande quantité de fer : les marbres de Saint-Céré sont dans ce cas. Ils. ont cela de commun qu'ils ne donnent pas le moindre indice de matière bitumineuse, tandis que ceux qui sont gris, sans mélanges d'oxydes, en sont tellement imprégnés, qu'ils affectent l'odorat quand on les fait dissoudre dans un acide. La couche calcaire de Com becave est traversée
en tous sens par des veines, aussi irrégulières
que variables en épaisseur, d'une substance jaunâtre ou brune, dure, pesante lorsqu'elle est compacte, mais presque toujours criblée de cavités. C'est à cette substance qu'est associée la galène, et quelquefois de la baryte sulfatée laminaire (i). Elle perd plus du tiers de son poids (1) La baryte sulfatée est commune dans la région calcaire du Lot. Elle ne se trouve jamais en grosses masses ni eu filons puissans , mais elle -est répandue -dans les assises
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ET DU CALCAIRE QUI L'ACCOMPAGNE.
au feu, et abandonne avec effervescence 0,2`d à o,3o d'acide carboniquependant ses dissolutions.
J'en ai analysé deux variétés, l'une n°.
compacte et d'une pesanteur spécifique de 3,44-,
l'autre n°. 2, très-poreuse et pesant au plus 3.
Pour cela j'ai fait dissoudre dans l'acide ni.L. trique et évaporer à siccité. J'ai fait bouillir dé l'acide nitro-muriatique sur la partie non dissoute (préalablement calcinée et pesée ) , et j'ai obtenu l'argile mélangée pure. J'ai versé_ un
grand excès d'ammoniaque dans la liqueur
muriatique ; j'ai pesé le précipité cempoSé de
fer oxydé et d'un peu de manganèse, et j'ai
calculé par différence la petite quantité d'oxyde
de zinc qu'avait abandonné l'acide nitrique. La dissolution nitrique était incolore ; je l'ai précipitée par l'hydro-sulfure d'ammoniaque
et j'ai recherché dans la liqueur la chaux et la magnésie. J'ai redissout l'hydro-sulfure dans
l'acide nitro - miariatique , précipité par un carbonate , et calciné le dépôt pour obtenir de l'oxyde de zinc. Enfin, j'ai examiné cet oxyde pour savoir s'il contenait de l'alumine. pour le no.
J'ai trouvé pour le n°. Oxyde de zinc. . . . o,5io. Ox. de fer mêlé d'oxyde de manganèse. . . o,o8o Silice et alumine. . . 0,025. Chaux et magnésie. . o,005
Acide carboniq. et eau. 0,370. Totaux.
.
2L1
o,585 0,025 o,o35 o,005
.
... o,35o 1,000
0,990
calcaires en veinules et en rognons, quelquefois mélang,ée-, de lames cristallines de chaux carbonatée.
Ii 4