Journal des Mines (1810, volume 28)
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SUBSTANCES DES DiPART. DU MORBIHAN,
reconnaît que beaucoup d'autres sont composées de parcelles de micaréunies à la manière des gneiss ; la pâte schisteuse se coupe et se râpe au couteau : alors,elleseréduiten poussière blanche,
médiocrement douce au toucher.,, laquelle, l'aide de la loupe , paraît composée de petites écailles de, mica grisâtre. Un petit fragment chauffé au chalumeau, devien t d'un brun fauve, s'exfolie se gonfle, et conserve d'abord son
éclat soyeux ; mais chauffé plus fortement, il perd son brillant et se change en scorie brune, foncée en couleur. Origine de
La pâte schisteuse de cette roche, et les noeuds
ce roche. quartzeux qu'elle renferme, sont de même origine , car elle est traversée par des filons quartzeux de même nature que ceux qui forment les
noyaux. Je présume que l'un et l'autre appartiennent à un tlépôt fort ancien, et que la pâte est formée par les élérnens du mica , réunis
Conclu-
ions générates sur les roches
d'une manière plus confuse que dans les gneiss. Ne l'ayant pas examinée en place, je ne détermine pas ses rapports avec les roches voisines. On peut conclure de ce qui précède 10. Que je considère l'état schisteux comme
désignant un mode d'agrégation, et non une
,qc'llisteuses classe particulière de roches considérées rela-
tivement à leur nature chimique. 2°. Que ce mode d'agrégation se rencontre dans les roches les plus anciennes comme dans les plus modernes. 3°. Qu'il ne détermine rien, sur la nature des élémens minéralogiques qui le constituent, et
qu'un grand. nombre de minéraux différens -peuvent donner naissance à ce mode d'agrégation.
DU FINIST32,RE ET DES CÔTES-DU-NORD.
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Que souvent on peut déterminer la nature et l'origine d'un schiste par l'examen des roches voisines, quand les caractères de ce schiste tendent à démontrer une origine con.
temporaine. 5°. Et enfin, que lorsqu'un schiste paraît d'origine postérieure ou antérieure aux roches voisines, sa nature ne peut être déterminée approximativement que par ses caractères particuliers, et par l'examen des substances qui ont été déposées à la même époque que lui. J'avais le projet de terminer ce Mémoire par
un huitième paragraphe sur
conclu.
les minéraux du. 'ri, j'ierigs Lé"cée°
Huelgoa , et dans un neuvième et dernier, mémoire. j'aurais donné un aperçu généralesur la com-
position et la décomposition des roches ; maiS craignant d'allonger encore ce Mémoire ,, déjà d'une longueur excessive, je vais le terminer ici, et je donnerai en deux Mémoires séparés, ce qui devait d'abord faire le sujet des Ss, 8 et 9 de celui-ci. Je ferai seulement observer Gomme conclu clusion des faits qui précèdent, et des remarques auxquelles ils ont donné lieu : 1°. Qu'en géologie il n'existe que des séries gieEnil géolose rapportant à une ou à plusieurs espèces mi- te quen'exisdes
qui 'doivent être regardées comme types entre lesquels les autres minéraux comnérales
,
posant la série doivent se ranger comme variétés intermédiaires. 2°. nue le mode d'agrégation des roches est aussi variable que leiir mode de composition, et qu'entre chacun des termes d'agrégations les plus différens , il existe une suite d'agrégations
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séries de variétés intermédiaires et non (les espèces isolées.