Journal des Mines (1810, volume 28)
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CONSIDÉRA.TIONS,
Comme les roches qu'on rencontre sur cette de route me paraissent appartenir à une classe en terrain qui était naguère presque inconnue donner une idée de la
France , je crois devoir manière dont je considère cette espèce de sol, exposition qui pourrait aussi avoir l'avantage critiques de faire naître quelques observationsrecherches qui m'éclaireront dans les nouvelles objet. cet que je me propose de faire surqu'il y avait des eut constaté 2. Quand on Division des corps ordes ter. tin. rss couches mi nérales qui recelaient croûte 80en pr1111 1 plus regarder la et secondai- ganisés , on ne put on formée d'un seul jet
tes. licle du globe comme postésentit au contraire qu'outre les couchesil devait des êtres vivans , rieures à la naissance à cette nécessairement en exister d'antérieures dq époque , qui avaient , pour ainsi dire, servi les prebases solides aux fluides dans lesquels avaient miers animaux et les premiers végétaux grandes ii vécu. On distingua dès-lors ces deux et, classes de terrains par les noms depii//it etde secondaires , c'est- à-dire , de postérieurs êtres-viv ans. Cette Difficultés d'antérieurs à l'existence des seule adop-
de cette di-
division si simple fut long-tems la
d'en donner une avec beaucoup d'attention, et se proposait cette Nodescription. J'ai été d'abord tenté de supprimer destiné à faire partie travail de M. Ménard tice ; niais le géologiques , n'étant de la relation de ses nombreux voyages laissé subsister une esprêt à être publié , j'ai pas encore préliminaire de quisse , qui donnera au moins une idée les observations de ce "voyage, l'intérêt que présenteront rencontrés dans l'intérieur et de la variété d'objets qu'il aura n'avait. qu'aucun minéralogiste de ce pays , où il parait
-SUR LES TERRAINS INTER MED1A/RES.
tée ; il faut Convenir, en effet , qu'elle est la
seule vraiment naturelle , la seule bonne clans un sens absolu ; mais par la raison même qu'elle, présente des caractères si exacts et si tranchans, elle est d'une application fort difficile; car on sait que la nature ne s'astreint jamais à ces divisions que nous sommes obligés d'établir pour parvenir à la connaissance des êtres qui la composent. On conçoit aussi que l'apparition des corps vivans n'était point par elle-même un phénomène assez important pour avoir fait changer subitement les circonstances qui présidaient à la formation de l'enveloppe solide du globe ; on sent également qu'une foule de circonstances particulières pouvaient rendre les corps vivans très-communs dans certaines Contrées, tandis qu'il n'y en avait pas dans d'autres , et que , de deux terrains de même nature, formés à une époque contemporaine , l'un peut se présenter à nos yeux avec tous les caractères des terrains primitifs, et l'antre recéler un grand nombre de corps n'est donc point étonnant qu'on ait organisés. vu: divers is,uoalstore.sciller., pour ainsi dire d'une classe à M. Werner paraît avoir senti le premier ce Etabe, besoin de la science , et il a etabli une classe-- ment d'une particulière pour ces terrains douteux qu'il pela de transition ou intermédiaires
ap- mciraiirne7r.
(uhergangs
gehirgsarten) , dénomination qu'on regarde communément comme défectueuse , et qui cet est extrêmement utile, par cela même qu'elle ne; présente pas une idée bien déter-
nétré avant lui.
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