Journal des Mines (1810, volume 28)
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CONSIDÉRATIONS
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des caractères assignés par NI. Thomson aux -formations de transition (1). Cette roche n'y '.présentant pas des modifications de texture assez exclusive à chaque formation particulière , ne peut servir à établir des distinctions tranchées; mais il m'a paru que les schistes qui alternent avec les calcaires, pourraient donner
duFormationiste sch micacé ou takitteux in-
re.
quelques moyens de caractériser ces divisions ; car il semble qu'il y a certaines variétés de ces roches qui cessent d'exister à mesure que le terrain devient plus récent. 9. J'ai déjà indiqué que M. Brochant avait
démontré que la formation intermédiaire la plus ancienne est celle de la Tarentaise , dont
il a si bien établi les caractères, qu'il est inutile de les rapporter ici : on se rappelle qu'elle est composée de calcaire de quartz compacte, de schiste micacé, etc. Comme cette dernière ro-
che sert déjà à distinguer une formation primitive qui a beaucoup de rapports avec celle qui nous occupe on pourrait désigner celle-ci
par le nom de formation du schiste micacé intermédiaire. Cependant M. Ménard de la Groye pense que ces schistes diffèrent des véritables schistes micacés. primitifs ( ou glimmer schiefer) , et croit qne le nom de schiste talqueux
serait plus exact. Cette dénomination aurait
aussi l'avantage de mieux distinguer ce terrain de celui des véritables schistes micacés qui pa-
SUR LES TERRAINS INTERMÉDIAIRES.
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de schistes micacés, présentent les variétés que M. Brongniart a nommé (i) schiste ardoise et schiste argileux. Ces terrains ont beaucoup -de rapports avec ceux du Nord de la France dont
j'ai parlé sous les noms de/brmatiorzs ardoi,siére et bituminfère (2): mais les caractères qui m'avaient servi à distinguer ces deux formations , ne sont guère aussi tranchés dans les Alpes que dans le Nord , et je n'oserais assurer qu'on pût y indiquer les mêmes divisions ; cependant l'analogie , la position assez générale des ardoises entre la contrée des schistes tal'queux et celle des schistes argileux , et les indi'cations portées sur les cartes de M. Ebel (3)
me font croire qu'on pourrait aussi admettre dans les Alpes une fOrmation du schiste arg'oise , qui différerait de celle du Nord, ce qu'au lieu d'occuper exclusivement une '-vaste étendue, elle ne formerait qu'une série
de lambeaux ou parties isolées, et en ce qu'elle
admettrait dans sa 'composition des couches -calcaires avec lesquelles on voit les ardoises al- 'Lerner et se lier par des,passages insensibles .ii. Le terrain qui succède a cette formation Fi josiphiaste" est celui que M. Ebel appelle afterer A/peu argileux' . kalkstein , qui inc paraît se rapprocher de ma
formation bituminifère du Nord. La première
de ces dénominations n'est pas susceptible d'être
raissent beaucoup plus rapprochés des granites. Formation cht schiste ardoise.
b. Cette formation se lie insensiblement avec d'autres systèmes de terrains qui, au lieu (i) Système de Chimie, tom. VII, p. 587.
(1) Traité élémentaire de Minéralogie , tom. /, p. 554
.et 556.
Journal des Mines, tom. XXIV , p.733 et 138. Cartes annexées à l'ouvrage intitulé : Ueber den bar der erde in dem A:lpen Gebiw etc. -