Journal des Mines (1810, volume 28)
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l'un se trouve entre Roccvion et Vernant ( Sture ) ; c'est un quartz blanc compacte , tendre , qui s'égrène. facilement, et contient des -noyaux de stéatite :blanche , matière qui se mêle avec le quartz dé manière à donner un toucher onctueux à .1a , poussière quartzeuse elle-même : on voit aussi au milieu de cette
roche se mêle, ainsi qu'on vient de le voir, avec le quartz , et à chaque instant on est conduit insensiblement du schiste micacé quartzeux au
solide, qui semblent intimement unies avec le
terrain dont je viens de donner une idée ,
bcres
roche des parties de quartz compacte pur et
-;reste de la masse: L'autre modification est assez abondante entre Tende et Fontan ; sa couleur est verdâtre , sa texture en général
compacte, q uelquéfois feuilletée ; elle a l'aspect et la cassure des serpentines ou des stéa:lites, la dureté et l'infusibilité du quartz : je la regarde comme tin mélange intime des matières quartzeuses et talquenses.
19. Le schiste micacé est la principale .des micacées , talqueuses , etc. de ce sys-tème ; il y est en général irmins ,abondant et moins bien caractérisé qu'en Tarentaise ; aussi
Schiste mi- ,
eace ou tal, 'roches fitIGLIX.
SUR LA ROUTE DU COL DE TENDE.
SRRVATIONS
c'est spécialement à celui-ci que s'applique l'observation de M. Ménard de la Groye, citée ci-
dessus (s. 8) , sur l'inexactitude du nom de
micacé. Ce naturaliste croit que toutes les matières brillantes , onctueuses, etc. qui entrent dans la composition des roches de cette contrée , appartiennent à l'espèce du talc et non à celle du mica : opinioti qui me paraît très-fon-
dée, si tant est cependant qu'il y ait une véritable ligne de démarcation entre le talc et le mica, idée sur laquelle M. Haily a déjà présenté quelque doute (1). Quoi qu'il en soit, cette
quartz micacé schisteux , et à d'autres roches plus voisines des stéatites, des serpentines, etc. que je n'ai point assez étudiées pour endonner ici le détail. 20. Quoique j'aie cru pouvoir considérer le
comme étant d'une formation analogue à celui
de la Tarentaise, on a pu remarquer cepen-
dant qu'il en différait par quelques caractères. Les uns , relatifs aux roches calcaires, tendraient à le faire considérer comme un peu plus récent, parce que cette roche y est moins communément grenue , plus souvent compacte d'une couleur bleuâtre plus générale , beaucoup plus rarement mélangée de parties micacées.
Les antres qui se rapportent aux roches quartzeuses , talquenses , etc. donnent , au Contraire, l'idée d'une plus grande ancienneté, puisque ces matières s'y présentent plus souvent sous la forme de stéatite , de serpentine, etc.
rapprochent davantage du terrain de la plaie méridionale de la vallée d'Aoste (Doire), que M. Brochant considère comme primitive. Mais les caractères dont ce savant professeur S'est servi, pour prouver que la Tarentaise était lm terrain intermédiaire , se retrouvent ici d'une .manière très- bien prononcée, et conduisent naturellement au même résultat : on a vu notamment. qu'il y .existe de nombreuses couches de brèches calcaires on quartzeuses qui alternent bien décidément avec la masse du terrain.
. et se
,
(I) Cours dc: Minéralee de 46a,
Comparaison de ce terrain avec
la Tarentaise.