Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1810, volume 28)

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SUR L'IDENTITÉ DU COLOMBIUM

Si dans la dissolution alkaline de l'un on de l'autre oxyde , on verse de l'infusion de noix -

de galles, du prussiate de potasse, ou de I' hydro-

sulfure de potasse , il ne se forme aucun

mais si on ajoute préalablement à la dissolution alkaline une quantité d'acide suffisante

, alors on obtient pour saturer l'excès par l'infusion de noix de galles , un précipité orange ; le prussiate de potasse n'occasionne aucun changement, l'hydrosulfure ne précipite point non plus l'oxyde quoique la dissolution puisse devenir trouble par la précipitation cht soufre que détermine une-excès d'acide. Le réactif propre à faire reconnaître le colombium par la précipitation , est donc l'infusion de noix de galles. Mais l'emploi de ce -moyen exige quelques précautions ; car si Un excès de potasse peut empêcher la formation du précipité , un petit excès d'acide oxalique ou tartariq ne peut aussi produire le même effet ou redissoudre lé précipité déjà formé. il faut, pour donner les mêmes résultats , de mêMe que pour redissoudre le gallate de colbmbium , une quantité d'acide ()juive beaucoup plus considérable. Dans chacun de ces cas , on perd .faire paraître le précipité en neutralisant l'acide ex cédent , et ponr cet -effet , on doit faire usage du carbonate d'ammoniaque; car quoique l'ammoniaque pur ne puisse pas dissoudre l'oxyde seul , le gallate paraît être entièrement redissont par cet alkali.

Lorsque l'infusion de noix de galles est versée sur l'oxyde blanc récenun en t précipité et encore humide, il s'y combine'snr-le-champ et forme le composé orangé dont il a été question plus haut.

ET DU TAis:TALLUM.

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Le prussiate de potasse ne fait éprouver aucun changement à un oxyde qui a été purifié par une seconde fusion avec la potasse ; Mais il paraît en dissoudre une petite quantité comme l'indique l'infusion de noix de galles qui versée dans cette dissolution de prussiate très-claire , y occasionne un léger nuage de couleur orangée , tandis quo cet effet n'a pas lieu lorsqu'on emploie le même prus date sans q 1 ait été mis en contact avec l'oxyde blanc,. L'hydrosulfure de potasse versé sur l'oxyde et chauffe, lui fait perdre un peu de sa blancheur , et semble faire découvrir les restes de quelques substances étrangères qui n'auraient pas été séparées par les autres moyens ; mais on n'aperçoit aucun indice de la forrnation d'un sulfure de colombium. Après avoir répété avec beaucoup de soin ces expériences sur chacun des oxydes , je ne vois aucune raison de clouter de l'accord parfait de toutes leurs propriétés chimiques, néan-

moins il existe une différence très-remarquable dans les pesanteurs spécifiques des deux minéraux où ils sont contenus. La pesanteur spécifique du colombite a été

reconnue par M. Hattchett , être de 5,918 , celle du tanta lite a été trouvée par M. Ekeberg de 7,953 , et j'ai quelques raisons de regarder ces résultats comme exacts, puisque un petit fragment de la première substance m'a donné

5,8-'7, tandis qu'un fra gm ent de tantalite, pesé en

même-tems, m'a donné 7,8. je remarquerai cependant que la pesanteur spécifique de trois autres échantillons empruntés, pour la recon naître, lic se trouva pas aussi considérable, car Q4