Journal des Mines (1810, volume 28)
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THEORIE
mutuelles ; et cette angmentation d'intervalle
a dû_ nécessairement être produite par l'augmentation de l'aplatissement. L'angle d'aplatissement ne peut avoir que trois valeurs pour toutes les formes régulières possibles des molécules intégrantes, savoir de 45° pour
le tétraèdre régulier, celui de 36° pour le prisme
triangulaire, et celui de 3o° pour le cube. On peut donc déterminer l'intensité de l'attraction que les globules de formation exercent les uns sur les autres lors de la formation des molécules
intégrantes : en effet, si on l'apprécie en va-leur de la distance k 1= i , elle sera à l'égard du tétraedi-e , du prisme et du cube , dans le rapport des nombres 1 0,726 : 0,577, ou. encore dans le rapport de 2 .452 1,154. Des attractions dont les valeurs tomberaien entre celles qu'ou vient de donner, sans cepen-
dant excéder beaucoup l'une d'entre elles,
donneraient cependant le même aplatissement
que celle-ci , vu que le peu d'excès d'action disparaîtrait à la réunion. des plans formés c'est-à-dire , aux arêtes de la molécule intégrante qui par-là deviendrait plus aiguës , de plus grandes déviations produiraient des irrégularités dont il sera question ci-après. Nous pouvons maintenant expliquer très-fa-. cilement pourqubi tel globule de formationqui , d'après sa nature, est destiné à devenir un tétraèdre , ne réunit autour de lui que quatre globules, tandis que tel autre qui doit prendre
la forme de cube en réunit six. En effet , la
sphère d'activité de chacun de ces globules est originairement déterminée par son attraction et quand même la superposition n'aurait point
DE LA CRISTALLISATION.
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lien de tous côtés en même-teins , la portion du globule central qui aurait été occupée par le globule manquant qui y 'aurait- opéré l'aplatissement , devrait toujours rester libre sans être occupée. 13. Cette attraction qu'exercent les globules de formation les uns sur les autres, a été déterminée ici sans avoir égard ni au dissolvant qui les environne , ni à la résistance qu'oppose à cette attraction la cohésion propre des molécules ( leur attraction mutuelle). Elle n'a été fixée qu'autant qu'elle est la seule force qui détermine l'aplatissement. Pour m'expliquer plus clairement, je nommerai P attraction réelle ou e.ffective = E, pour la distinguer de l'oriqu'exerceraient les ginale ou primordiale globules les uns sur les autres si aucune action. contraire n'avait lieu. Or cette attrectiom effective des globules de formation qui se réunissent dans une dissolution , dépend de différen tes quantités dont la détermination ultérieure et parfaite m'entrailierait au-delà des bornes de ce Mémoire. Je me contenterai d'en. indiquer les bases principales , pour montrer de quelle manière cette théorie qui détermine les l'ormes cristallines des
corps par leurs propriétés \chimiques peut aussi tirer des conclusions inverses de leurs formes cristallines à leurs propriétés chiniites. Si en effet les parties de la surface de ces glo-
bules manifestent les uns à l'égard des autres une grande attraction, et qu'elles soientSOliiCitées fortement par l'attraction des parties siWées immédiatement sous les premièresvc