Journal des Mines (1810, volume 28)
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MIlMOIRt 20"',6 chauffés au rouge dans un creuset de terre, devinrent aussi fragiles, que de l'amidon,
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et éprouvèrent une perte de 55,9 = 0,286. Ils furent ensuite dissous, quoiqu'avec difficulté, dans l'acide sulfurique , sans aucune effervescence.
68 g. furent dissous dans l'acide sulfurique affaibli avec une vive effervescence. Il se dé-
gagea 9,2 d'acide carbonique = 0,135 :
la
dissolution incolore laissa précipiter une poudre blanche qui pesait, sèche ;05,86. Ce dépôt, 'essayé au chalumeau, fondit d'abord en une masse blanche , et se réduisit ensuite partiellement en plomb : c'était vraisemblablement un mélange de sulfate de plomb et de sulfate de chaux. La dissolution filtrée fut évaporée à siccité, au moyen de la lampe à l'alkool : il resta 965,7 d'un sel blanc et parfaitement sec ; c'était du sulfate de zinc mêlé d'une quantité inappréciadans l'esprit des observations que je viens de faire , de leur assigner une place et de grouper les élémens des espèces mélangées. Je crois que dès ce moment il ne serait pas fort difficile de déterminer la véritable nature de ces nombreux minerais de cuivre , d'argent, etc. dont la méthode est si fort embarrassée : mais on pourra être encore iong-tems incertain sur la classification des pierres', parce qu'étant presque toutes composées des mêmes substances coruhinées.trois à trois et en plus grand nombre , ce n'est que par un travail long et pénible qu'on parviendra à distinguer les élémens des espèces mélangées. Il résulte de tout ceci, que jamais la minéralogie ne pourra se passer de fa. chimie, et que cette science est plus que jamais nécessaire aux progrès de:la première.
SUR LES CALAMINES.
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Lie de sulfate de chaux. Le prussiate de potasse cristallisé le précipitait en blanc. Dans un autre essai., 20,o de la calamine donnèrent 28g,7 de sulfate de zinc sec. 10 g. furent dissous dam l'acide muriatique;, il se forma de petits cristaux capillaires de muriate de plomb. La liqueur, après avoir été précipitée par le carbonate de soude, fut soumise à une lente évaporation ; elle ne donna que des cristaux de mainate de soude. furent dissous dans l'acide acéteux sans
résidu. Une douce évaporation donna 2o,3
d'acétite de zinc en lames exagonales permanentes à l'air. Ces cristaux étaient purs ; l'acide sulfurique ni le sulfate de potasse n'y firent aucun précipité. Ainsi les carbonates de chaux et de plomb sont accidentels et en trop petites quantités pour mériter d'être notés. La calamine de Bleyberg contient donc : Oxyde de Zinc. . Acide carbonique.
0,714
Eau.o.,151 .
.
o, i 35
1,000 (1).
Observations.
La chimie est une science si neuve ; ce que nous savons est en si petite proportion avec ce (s) J'ai analysé aussi une calamine de Bleyberg , dont l'aspect répondait parfaitement à la description qu'en