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Journal des Mines (1810, volume 28)

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ANALYSE DES HOUILLES

vaux et le gisement des mines qui le fournissent; mais des circonstances particulières ne lui ayant pas permis de se transporter sur les lieux, il s'est borné aux caractères des six espèces que nous avons analysées. L'appareil dont nous nous sommes servi pour analyser par le feu ces différentes espèces de

bottin, a été le même pour toutes. Il consistait en une cornue de verre lutée, suivie d'un. petit ballon, d'une bouteille à trois tubulures, et de la cuve pneumatique. Houille de Sunds,vveyer. Cette houille se' tire d'une mine située près du village de Sandsvveyer, , à 4 lieues de Stras-

  • bourg , dans le comté de Hohen-Geroldsck , ap-

partenant à son altesse le prince de la Leyen(i), Caractères.

Cette houille est d'une couleur noire tirant sur le noir de fer ; elle a un éclat vif et piesque métallique sur toutes les surfaces ; sa cassure est confusément feuilletée, à lames courbes ondulées, et disposée en tous sens de .manière

à présenter beaucoup d'analogie avec celle du talc Elle est très-cassante, tendre, et se fend en fragmens indéterminés à bords aigus. Quoique cette variété de houille paraisse appartenir par son gisement à la houille schisteuse (2) Ou feuilletée (3) ( schieferkohle des (i ) Cette mine est exploitée par M. l'eau père, de Strs,. bourg. BrocAant.

DE SUrDSWEYER

SAARBRUCK ,

etc.

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minéralogistes allemands) , elle se rapproche

tant par ses caractères extérieurs que par la prédominance du carbone dans ses parties constituantes de la houille éclatante ( glantzkohle) , que M. Karsten range aujourd'hui avec l'anthracite. Les couches de cette houille, qui ont une inclinaison de 3o à 4o degrés, alternent avec des couches de schistes argileux et de grès, auquel les minéralogistes donnent le nom de grès des houillères, et qui a beaucoup de rapport avec la grauwacke. On trouve dans certaines couches, que ce grès a le grain extrêmement fin,

tandis que d'autres couches contiennent des

brèches composées de fragmens d'une grosseur considérable ; elles renferment des débris de végétaux qu'on ne rencontre que dans les pays chauds ; elle est sèche et peu bitumineuse ; elle

exige, pour entrer en combustion, un degré

de chaleur assez considérable, mais ensuite elle brûle tranquillement et répand une chaleur trèsintense, sans donner beaucoup de fumée. Elle se convertit totalement en cendres. Les forgerons et les 'Maréchaux du pays s'en servent exclusivement dans leurs travaux : cependant,

dans les ateliers de Strasbourg, on a le choix entre plusieurs variétés de houille ; on lui préère celle de Saarbriick , qui, plus riche en bi-

tume, se. boursouffle davantage et croûte mieux.

Analyse de la houille de Sundsweyer. I. leo grains pulvérisés de cette houille mis en digestion. pendant huit jours dans, quatre onces d'alcohol , n'ont donné aucun résultat. .