Journal des Mines (1810, volume 28)
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ANALYSE DES HOUILLES
loo grains bouillis avec de la potasse
caustique n'ont éprouvé aucune altération. III. A. Nous avons introduit dans une petite cornue l000 grains de houille de Sundsvveyer. pulvérisée ; nous l'avons tenue rouge .pendant plus de trois heures. Il s'est dégagé d'abord du gaz hydrogène mêlé d'un peu de gaz acide carbonique, ensuite du gaz hydrogène carboné, enfin, du gaz hydro-
gène huileux. Ce dernier avait une couleur jaunâtre, il déposait de l'huile bitumineuse sur les parois des cloches et sur la surface de
- l'eau de la cuve ; il était' très-inflammable;
il brûlait instantanément , mais sans détonnation à l'approche d'un corps enflammé. La somme de tous ces gaz présentait un volume de 706 pouces cubes. Après le refroidissement nous avons trouvé
.dans la cornue un résidu qui avait conservé sa forme et son. aspect primitif; il pesait 85z grains. .
Le col de la cornue était enduit d'une
huile bitumineuse très-tenace , d'une couleur brune ; elle pesait 3o grains. Le ballon contenait de l'eau , une huile bitumineuse de même couleur, mais plus fluide que la précédente, pesant ensemble 26 grains.
Cette eau teignait en bleu le papier rouge de de Tournesol, et en brun le papier jaune de Curcuma; elle était ammoniacale. L'eau dii flacon suivant, éprouvée par lespapiers d'essai, a été reconnue ammoniacale. Son odeur ammoniacale était masquée par l'o-
deur d'hydrogène sulfuré. Elle précipitait en
DE SLINDSWEYER
SAARBRUCK ,
etc.
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noir et assez abondamment la dissolution de plomb.
Nous avons brûlé le résidu de la cornue C dans un vase de terre dont les bords étaient
fort élevés pour obvier aux pertes qui pouvaient résulter de la légèreté des cendres. La calcina-
tion a duré dix heures, et nous avons retiré 17 grains de cendres deucouleur rougeâtre ; ainsi le charbon consumé pesait 835 :grains. Nous avons fait bouillir ces cendres avec
de l'eau. distillée, et nous avons filtré. Cette
eau n'a pas changé la couleur des papiers réac-tifs ; elle .n'a donné par l'ammoniaque aucun précipité ; le muriate de baryte y a occasionné' un léger précipité ; l'oxalate d'ammoniaque l'a. troublée ce qui a indiqué la ,présence du sulfate de chaux: ayant achevé de précipiter entièrement la chaux par l'oxalate-d'ammoniaque , nous avons filtré et desséché le-précipité ; il pesait un grain : ainsi ces cendres contenaient 1,16 de sulfate de chaux
Ayant tenté, mais inutilement, de traiter
le résidu de l'ébullition par les acides , nous l'avons fait bouillir avec de la potasse caustique ; nous avons fait évaporer.jusqu'à siccité et rougir
ensuite le tout pendant près d'une heure. Les matières ayant été détachées du creuset par le moyen de l'eau distillée, nous y avons versé de l'acide muriatiqueaVec excès ; nous avons ensuite fait évaporer jusqu'à siccité ; nous les avons
traités de nouveau avec de l'eau distillée acidulée ; nous avons filtré ; la matière restée sur -le filtre, desséchée et fortement rougie, était de la silice très-blanche ; elle pesait io grains. L. Nous avons précipité par le carbonate do