Journal des Mines (1810, volume 28)
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DU FER HYDR AT É .
assez grand nombre pour donner lieu à des exploitations. La masse principale est du minerai brun Compacte, en couches concentriques , dans lesquelles on voit assez souvent de petites cavités dont les parois sont revêtues d'une mince croûte d'hématite : le centre, lorsqu'il n'est pas entièrement vide, contient une plus ou -moins grande quantité d'ocre -jaune.
'On voit, assez rarement à la vérité, entre les 'Couches compactes, et sur leur superficie, de petites étoiles de manganèse oxydé pur ; on dirait que-cette substance , non essentielle à la composition, a été rejetée hors du minerai
par la force d'affinité qui existait entre les molécules de ce dernier corps , et les portait à se -réunir entre elles, à l'exclusion de toute autre matière.
- 30 Les mêmes minerais se retrouvent encore
tràns les terrains tertiaires ou de transport, principalement dans les bas-fonds , qui ont été ou sont encore couverts d'eau ; ils y ont à peu prés la" même manière d'être que dans les terrains 'secondaires ; les masses globuleuses y sont seulement beaucoup plus petites , et forment des grains pleins dans leur intérieur. L'origine de ces Substances dans les terrains de transport, me paraît avoir de grands rapports avec celle des minerais vraiment limoneux qui se forment journellement dans les -lacs et marais de certains pays, dont le sol environnant contient beaucoup de fer, telle est la Suède : tous les zo ou 3o
ans on y pêche dans quelques lacs, au rapport de SiveAenborg (s), le minerai qui s'y est déposé dans cet inter-
valle. Lorsque le dépôt ferrugineux s'est formé ou desséché, (1) Swedenborg. De ferre classis priirm 4. Fv. ( Il est traduit dr.us les Arts et métiers de l'Académie.)
1>CT YETI HYDRATÉ. 463 une attraction moléculaire aura agi sur ses particules et leur aura fait prendre cette forme globuleuse a couches concentriques, qui se présente si souvent dans le règne miUéral. L'acide phosphorique proviendra des végétaux qui se sont décomposés dans les marais, soit qu'ils y aient cru, soit que le sud végétal ait été apporté par les eaux affluentes.
Conclusions. eaprès les expériences etles observations qne nous venons de rapporter, j'établis en minéralo.gie, dans le genre FER, l'espèce ferhydraté.,.qui comprend les minerais.à poussière jaune. Le caractère essentiel ou caractère spécifique des indiVidus qu'elle comprend, est cc d'être
composés de fer peroxydé -et d'eau, dans le
-rapport de 85 à 15 ». Les caractères communs à tous ces individus et qui doivent servir aux minéralogistes :pour
- les reconnaître , 'sont , r".. d'être attirables à
l'aimant, après avoir été *chauffés au chalumeau; c'est le caractère-du genre : 2". de don:. ner, par la raclure, une :poussière d'un jaune brun, qui rougit par la calcination ; c'est le caractère particulier de l'eSpèce.
Ces mêmes individus , lorsqu'ils se présentent à l'état lithoïde sont d'un brun-jauncitre plus ou moins foncé senzi-durS et pèsent de 3,4 à 4,0. Les divisions et sous-divisions de l'espèce, commandées ici par le grand nombre de variétés diverses, seront basées sur les différences de contexture. D'après cela, nous aurons -ksmineraisfibreitx ou hématites ; lès minerais conzpaetés; ét deux d'aspect terreux, qui comprendront les ocres jan'nes soit pares, soit mélangées de terre ( ces dernières Sont les variétés jaunes du minerai dit fil- argileux). Là forme (11 Un mir,"ral est dit semi- dur, iersqult:ite.fiir point feu avec le , inais tiat'il ne se laisse que très-diffi,;ilement attaluer