Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1811, volume 29)

su UN PRODUIT couper avec facilité , et il était très-ductile. Les

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dernières expériences démontrent en particulier que le produit de haut fourneau ne se réduit complétement , comme l'oxyde de zinc, qu'à l'aide du contact parfait de toutes ses molé-

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nière est-il différent du reste du fluide, et le résultat d'une précipitation des parties moins analogue à celle qui a lieu dans les alliage fusibles'de differens métaux entre eux. Quoi qu'il en soit , les mêmes effets se répétant con-

tinuellement, il doit en résulter un dépôt par couches concentriques, et plus épais aux ap-

cules avec le principe charbonneux, et que si - on l'expose à la chaleur, sans l'environner de ce principe , sa fusion est très-difficile. De là, si je ne inc trompe, dérive l'explication de sa formation , des changemens qu'il

proches de sa partie inférieure qui va sans cesse en s'accumulant, et que sa résistance à la fusi hilité , ainsi que le défaut de contact suffisant

Subit dans le haut fourneau et des mconvemens qu'il y occasionne. En effet , l'aspect métalloïde de ce composé ainsi que son homogénéité, jointe à sa densité

ayant peu de liaison entre elles à cause de l'enduit charbonneux qui les sépare, et ne se sou-

et à la forte adhérence de ses parties, s'opposant à ce qu'on le regarde comme un sublimé, il parait naturel d'en rapporter l'origine à une fusion 'qui commence à s'opérer ian médiatemen

au-dessous de la première charge du fourneau, par l'action . du feu sur les molécules convenables. La fusion de ces molécules étant ainsi déterminée goutte par goutte, les métaux contenus dans la partie qui descend au milieu du fourneau se réduisent par le contact du charbon. Le zinc est volatilisé probablement en to-

talité , avant de parvenir au creuset ; mais le plomb , en se revivifiant , arrive toujours en certaine quantité dans le bain de fonte aont en vertu de sa plus grande pesanteur spécifique, il occupe la partie inférieure.

Au contraire, la portion du fluide qui se

forme cOntre les parois du fourneau s'y attache sur une certaine hauteur, parce que ces parois

sont plus froids que le centre du fourneau. Peut-être même ce qui s'attache de cette ma-

avec le charbon , maintiennent dans cet état. Cependant les couches principales du dépôt

tenant en quelque sorte, qu'en faisant voûte

il arrive quelquefois, les unes contre les autres' et surtout lorsque le poids augmente par la lar-

geur du dépôt, que des couches se détachent,

et alors leur masse descendant dans le fourneau la réduction s'en opère avec le minerai de à mesure; et quoique fer'la plus grande partie du

zinc se volatilise en fumée , néanmoins une quantité notable de la matière, et par conséquent du métal , parvient jusqu'au creuset où. se combinant avec la fonte, il lui donne les mauvaises qualités dont on se plaint. Le plomb, également revivifié, va se placer sous la fonte ; car ce métal ne se combinant pas avec le fer,

je crois que c'est au zinc qu'il faut attribuer

l'aigreur apportée dans les -fontes par les minerais trop plombifères. Il est d'ailleurs probable que c'est le zinc qui donne au plomb retiré du haut fourneau, la sécheresse qu'on lui a reconnue. Voici quelques autres faits qui s'accordent