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Journal des Mines (1811, volume 29)

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DU MEXI QU E.

SUR LES MINES

raie tout l'argent extrait de leurs mines , et à payer au Gouvernement certains droits. Ces droits varient suivant que l'argent est plus ou moins aurifère ; mais ils ne sont pas proportionnés à la valeur intrinsèque. Ainsi un lingot non aurifère paye environ 12-7' pour cent de sa valeur , tandis qu'il y a tel lingot aurifère qui paye 19 pour cent.

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Résumant les trois sommes ci-dessus, savoir: Droit sur l'argent. . . 3,S16,000Piae' Bénéfice sur la fabrica1,5oo,000 tion des monnaies. . Bénéfice sur la vente du 536,000 mercure.

Total.

.

.

5,55000Pia'tres (99,148,000f'. )

On évalue le produit moyen que ces droits donnent au Gouvernement, à environ / 6 pour

Il résulte que les mines d'or et d'argent du. Mexique ont donné au Gouvernement espagnol, au commencement de ce siècle, un pro-

compris le droit pour frais de monnoyage. D'après les bases énoncées ci- dessus (5. 26), le Mexique rapportant aujourd'hui, non compris l'extraction frauduleuse, 2,5oo,000 marcs de Castille d'argent (titre de piastres) , qui au taux de 8 piastres et demie par marc, feraient 21,250,000 piastres, .1a valeur des droits du

duit annuel d'environ cinq millions et demi de piastres ou vingt-neuf millions de francs. 5. 55. On voit par-là combien il s'en faut que les mines du Mexique soient d'un produit aussi

cent de tout l'argent porté à la monnaie, y

Gouvernement sur l'argent calculés à 16 pour cent , s'élèverait a 3,485,000 piastres. Mais M. de Humboldt, d'après différentes con-

sidérations, a porté cette somme un peu plus haut; il l'évalue (t. V. p. 6) à 3,516,000 piastres (ou 18,459,000 fr.). Cette légère différence de 31,0oo piastres d'avec le premier résultat, suppose les droits de 16 ,40- pour cent.

Il faut ajouter à cette somme un Profit 'net annuel de 1,5oo,000 piastres (7,875,000 fr.) dans

la fabrication des monnaies, et les bénéfices sur là vente du mercure : ils se sont élevés en 1790 à 536,000 Piastres; mais ces derniers bénéfices; qui sont trop considérables relativement à la valeur du mercure, sont peu de chose com-

parés an produit des droits sur l'argent.

Quantité

rdIrt,e

énorme pour le Gouvernement espagnol, qu'on Gouvernele suppose ordinairement en Europe. Ces faux gmeonitrees,P,ra;

calculs ont pris leur origine dans lés retours de duMexi-

ces riches flottes, de ces p,alions chargés de q". métaux précieux qui excitaient la cupidité des puissances ennemies de l'Espagne. Mais ces flottes étaient -chargées plus encore pour les compagnies commerçantes, qui avaient le privilége exclusif du commerce du Mexique que pour le Gouvernement:, Aujourd'hui (et depuis 1778) le Gouvernement a supprimé ce monopole, et le commerce du Mexique est entièrement libre. Cette mesure, qui a été si favorable à la prospérité de la colonie, a été également avantageuse aux intérêts du Gouvernement; car il. retire aujour-

d'hui du Mexique plus que le double de ce qu'il en retirait avant 1778. M. de Humboldt évalue, à 8 ou tout au plus à 9 millions de 1(4