Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1811, volume 29)

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SUR LE CARACTLRE PRINCIPAL

M. Haiiy a établi une autre sorte de forme élémentaire qu'il appelle molécule soustractive, parce qu'il l'emploie pour ses soustractions ou

décroissemens ; mais nous en parlerons peu

ici, notre objet n'étant pas de nous occuper Examen

des Cristaux par ordre de l'ormes.

On peut négliger les l'ormes régulières de Sa géomé-

trie.

des moyens de faire dériver les cristaux secondaires des primitifs. Commençons par réunir tous les caractères principaux des différentes espèces de cristalli-

sation , tels qu'ils sont indiqués dans tout le Traité de liliuéralo,ie de M. Haiiy, , et réunissons ensemble tous ceux qui appartiennent à chacune des classes et genres , ou sections de

formes primitives admises par M. Haiiy. Nous pouvons d'abord séparer des autres tous leS cristaux présentant une des formes réculières de la géométrie, comme les cubes, les octaèdres , tétraèdres, et dodécaèdres rhomboïdaux réguliers ; car toutes ces formes sont trop bien définies d'avance par cette même régularité géométrique qui les caractérise, pour que nous ayons à nous occuper d'en chercher mie détermination plus précise. Il est hors de doute que ces solides géométriques réguliers. sont rigoureusement la forme de certains cris-

taux comme, par exemple, du diamant, du spinelle, du grenat, de la chaux fluatée , de la soude et de l'ammoniaque muriatées , de la magnésie boratée , de l'alumine sulfatée , plomb et de l'argent sulfurés , de tous les métaux natifs etc. , et nous pouvons dire qu'il n'est aucuns cristaux dont nous connaissions

aussi bien .les propriétés mathématiques. Cependant il y a plusieurs manières d'exprimer les caractères fondamentaux de ces formes ré-

DES CRISTAUX.

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gulières. Il serait difficile de déterminer celle

que l'on doit préférer ; et on ne serait pas

beaucoup guidé dans ce choix en les étudiant tous séparément. Il serait plus sûr de procéder en cela; par analogie, en observant auparavant des cristaux de formes semblables , mais moins régulières ; car ces cristaux font reconnaître plus facilement en quoi consistent les lois fondamentales : mais aussi, après avoir considéré les differens cristaux que l'on appelle irréguliers, et avoir découvert leurs lois, nous reviendrons quelquefois, et avec- J-2.n nouveau fruit, aux corps réguliers pour leur eoznparer les premiers ; car ces formes régulières se rencontrent si Souvent dans la nature et dans des corps si différens, qu'elles paraissent avoir été comme le but général et le type de toutes les cristallisations. Les formes géométriquement irrégulières que EnuméraM. Haiiy a admises comme formes primitives , 21'sd,erisfif,(ir: sont des parallélipipèdes , des octaèdres , des nyesE. prismes hexaèdres réguliers, et enfin, des dodécaèdres à plans triangulaires. Nous pouvons omettre ce dernier genre de formes, puisque dans les deux seuls exemples qu'elles présentent , le quartz et le plomb phosphaté, M. Haiiy lui-même, dans l'indication de leurs caractères géométriques, a jugé devoir les rapporter à des rhomboèdres, genre de parallélipipèdes trèsdigne de remarque. Cependant, quant au quartz, M. Haiiy paraît être resté dans le doute, car dans l'article on il traite de cette pierre , il indique sa forme primitive comme étant Un rhomboèdre, et au contraire, dans le catalogue général des formes primitives, il range cette.

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