Journal des Mines (1811, volume 29)
Page : Image 208
Révision de 22 avr. 2015 04:38:11, edited by 194.214.158.55
sun LE cAnAerrIAE PUINCIPAL ,On voit donc que ces rapports géométrique
406
que nous donnons pour la topaze, d'après les données de M. Haiiy , sont infiniment moins siniples que tous ceux que nous avons trouvés pour d'autres formes dans notre premier Mémoire , étil'ans celui-ci ;, et on ne doit pas s'en étonner. D'abord le rapport i4:i5, peu simple par lui-mênie, a lietrentre deux lignes qui sont
évidemment de de-Cix .ordres. différens , et qui par conséquent ne sent liées entre elles que par
un rapport pour ainsi dire dérivatif et non
originaire. En outre, pour déterminer la hauHaüy s'est fondé sur l'égalité de' teur, quelques.angles secondaires ; méthode qu'il a aussi employée pour déterminer la forme de
la tourmaline. Mais cette méthode est sujette à erreur, et cet illustre auteur, .qui l'a-
vait bien- prévu d'avance (t. II , p. 6) , vient de le confirmer de nouveau, en annonçant que la similitude des angles secondaires qu'il avait cru reconnaître dans la tourmaline était fausse.
Dans un Mémoire publié récemment dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle, M.. Haiiy vient de changer la forme primitive de la .topaze ; iI a substitué au prisme à base rhombe Uri octaèdre à base rectangle oblongue, mais il n'a rien changé aux dimensions géomé-
triques, dont il avait fait la base de cette cristallisation. Cette substitution peut ici très-bien servir d'exemple, pour prouver que ces changemens d'une forme primitive en prisme à base rhombe, en une autre en octaèdre à base oblongue , ne sont contraires ni..à la méthode de M. Haüy, ni à la nature même de la chose.
DES CRISTAUX.
4°7
Cependant, quoique la plupart des formes Tous les à prismatiques de ce genre soient susceptibles prismes base rhomde semblables substitutions , il ne faut pas be ne peupas croire qu'il n'y ait aucune exception ; la forme vent être chandu mica, par exemple, et quelques autres sem- gés en ocblables , ne peuvent nullement être changées en octaèdres.
Outre ce genre de parallélipipèdes à base
taèdres.
Les pris-
droits rhombe dont nous venons de traiter, il y en -a mes à base recun autre qui peut également se rapporter aux tangle 'octaèdres droits à base rectangle oblongue : ce oblongue peuvent chansont les prismes, droits à base rectangle oblon- être en ocgue. On voit d'abord facilement comment ces gés 1,èdres du genprimes peuvent être ramenés au premier genre même re. de parall6lipipédes ;. car si, par exemple, à un ,prisme droit à base rhombe on circonscrit un prisme rectangulaire de manière que les bords latéraux du premier se trouvent au milieu des
faces latérales du second, il est évident que l'on pourra substituer ce dernier prisme au premier dans le calcul de ses formes cristallines.
De même, si dans un prisme rectangle à base oblongue, onmène par les diagonales de sa base deux plans qui serontpour ainsi dire ses plans diagonaux, l'angle de ces deux plans entre eux sera le même que celui qui joint les faces du prisme
rhomboïdal que l'on pourrait substituer à ce prisme rectangle ; et ces formes ne sont pas les
seules que l'on peut ainsi substituer l'une à
l'autre : on 'peut varier beaucoup ces substitutions en changeant la loi par laquelle on passe d'une forme à l'autre , et par conséquent, .obtenir plusieurs. _autres formes- que l'on peut également ernployer. Mais puisque l'octaèdre à base rectangle oblongue peut, comme nous Cc 4