Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1811, volume 30)

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SITR LE FER

SULFURÉ BLANC.

tinctes de fer sulfuré, cf pour tracer entre elles une ligne de démarcation que la méthode ne peut franchir pour les rapprocher. A l'égard de l'analyse du fer sulfuré blanc, un chimiste d'un Mérite très-reconnu s'en occupe en ce moment ; mais son travail n'étant

de laquelle on puisse la faire naître de la forme primitive du fer arsenical. Il faudrait pour cela

point terminé, nous n'avons encore rien dq, certain à ce sujet. Tout ce que nous crovonSpouvoir avancer, c'est que dans le cas même ou l'analyse ne donnerait aucune différence

sensible entre les deux substances, il faudrait dire qu'elles -diffèrent entre elles , sinon par les qualités et les rapports des principes, du moins par les fonctions relatives de ces mêmes principes ; et alors le fer sulfuré blanc pourrait être regardé, parmi les substances métalliques, comme l'analogue de l'arragonite. L'autre question, beaucoup plus délicate consistait à savoir si le fer sulfuré blanc dont il s'agit, ne pourrait point être associé au fer arsenical. Les formes primitives de ces deux substances sont du même genre, c'est-à-dire toutes deux des prismes rhomboïdaux, toutes deux données immédiatement par la nature, et dont la ressemblance s'étend jusqu'à la couleur.. L'idée, de ce rapprochement pouvait, comme

on le voit, paraître séduisante. De plus , les

cristaux de la variété équivalente ont un angle qui est sensiblement égal à celui qui lui correspond dans une variété de fer arsenical et qui

est situé dans le même sens. Mais les autres facettes qui modifient la variété de fer sulfuré blanc équivalent, ne se montrent jamais dans le fer arsenical , et bien. plus , il n'existe aucune loi admissible de décroissement au moyen

faire disparaître , entre les angles des deux formes primitives, une différence de cinq degrés donnée constamment par la théorie et, l'observation. Or, quoique les cristaux de fer sulfuré blànc dont M. Haiiy s'est servi pour ses recherches , et que j'ai vus , soient fort petits, ils sont cependant assez nets pour qu'on

ne puisse pas présumer que les mesures du go-_ nyomètre aient pu conduire à une erreur aussi considérable , surtout si l'on réfléchit entre quelles mains ils se trouvaient. Enfin , si l'on supposait cette réunion , dans laquelle le fer arsenical deviendrait un fer sulfuré blanc arsenifère , c'est-à-dire, simplement mélangé d'arsenic , il faudrait que le fer et le soufre y fussent dans le même rapport que dans le fer sulfuré blanc. Mais d'après les résultats de l'analyse , le fer arsenical contient le fer sulfuré au minimum , dans lequel le fer et le soufre 'sont à peu près dans le rapport de 63 à 38, et le fer sulfuré blanc contiènt le fer sulfuré au maximum , dans lequel la quantité de fer est à celle de soufre à peu près comme 46 : 55, ce qui devient fort différent. D'ailleurs, clans plu-

sieurs variétés de fer arsenical analysées par

M. Chevreul, cet habile chimiste a trouvé constamment la même quantité d'arsenic dans le rapport d'environ 42 pour fo° (i), ce qui donne lieirde présumer que ce métal fait ici la fonction de principe essentiel. D'une autre part, les cristaux de fer sulfuré blanc analysés j usqu'ici,n'ont (j) Journal de Physique, tom. LXXIII pag. 205.