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SUR L'o.') A CUIC ATI° N

divers degrés., soit des différentes durées de l'action des températures.

Qiiol qu'il en soit, la diffélence apparente qui distingue les laves des basaltes , et que sir

James-Hall fait consister en ce que les pre-

mières n'ont pas refroidi de la ine-rne manière que les seconds, ne pourrait-elle pas 'être attribuée avec autant, et plus de fondement , à la diversité de leurs compositions chimiques, puisque de l'aveu de cet observateur, la lave est plus fusible que le basalte (i) ? Elle a dû , par cela seul , conserver le caractère vitreux qui a -disparu dans celui-ci. Pourquoi même .n'irait-on pas plus loin, en disant que tel produit volcanique, qui nous présente aujourd'hui un aspect plus ou moins terreux, a pu être rejeté parle, volcan, dans un état plus' ou moins vitreux, et ne doit l'état

où nous le voyons aujourd'hui qu'à l'action

d'une basse température qu'il aurait postérieurement subie pendant un certain teins ? Explication qui ne s'éloignerait de celle de sir

James-Hall, qu'en ce que la basse température serait substituée au refroidissement lent.

Réduit à profiter des différens fours usi-

tés dans les arts , j'ai. été forcé de borner

mes expériences aux degrés de chaleur usités dans ces fours., ce qui ne m'a pas permis de varier les températures autant que j'aurais dé-

e

(i) M. de Drée considère le basalte (lave lithoïde) comme ayant été liquéfié ',par la simple action du calorique au point de pouvoir couler, mais comme n'ayant subi aucune

altération ni dans l'essence, ni dans la disposition de ses parties constituantes:

DES CORPS VITREUX.

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siré. Cependant, par le peu que j'ai pu faire, il m'a paru que les, variations dans les composés céramiques, ainsi que, dans l'élévation et dans la durée des températures, expliquent, encore mieux que tout autre système, ce qu'il est possible d'expliquer des phénomènes volcaniques, c'est-à- dire , ceux qui ne supposent pas plusieurs actions de calorique. En effet, une basse température venant à affecter un minéral neuf, s'il est permis de

s'exprimer ainsi, n'opère d'autres effets que

l'aggrégation des molécules, en laissant au minéral le tout, Ou une grande partie de sa physionomie priniitive. Une- plus haute température amène (les changemens plus sensibles , mais qui laissent toujours apercevoir quelques traces de l'origine (1); enfin , une température très-élevée amène la vitrification qui réduit tout en laves vitreuses ; autant d'altérations variées, à l'infini, par la composition chimique des substances qui les ont éprouvées. Dans cet Ordre assez simple des modifi-

cations que peuvent recevoir des minéraux

soumià pour la première fois à l'action des vol-

cans , on voit à quoi se réduisent les moyens de reconnaissances. Mais la marche des métamorphoses que. peuvent subir des substances exposées plusieurs fois à cette action, échappe

(1) J'ai eu souvent occasion d'observer ces faits dans produits d'un four à chaux. Il se glissait parmi les pierres calcaires des galets granitiques , schisteux , etc. , qui fournissaient des laves d'une origine plus ou moins facile à reconnaître ,. selon qu'elles étaient plus ou moins éloignées de l'état vitreux.