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TIRAGE , etc.

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- Conclusions.

Il suit évidemment de ce qui précède. 10.- Que la méthode ancienne avec tampoii et coins , est la plus dispendieuse et la moins productive, eu égard au minerai exploité. 2.. Que cePe qui consiste à bourrer avec de l'argile, lui est de beaucoup préférable en ce sens-, que, la compression étant égale pat:tout, l'effort qui en résulte devient proportionel à la résistance plus ou moins grande de la roche ; mais l'inhabilité des mineurs ne permet pas de la mettre dans une activité. permanente, vu la lenteur du tirage de chaque coup de Mine. 3°. Que la méthode du tampon, avec vide,

donne un résultat d'autant plus avantageux

que le vide est lui-même plus considérable. 4°. Que l'emploi du gros tampon est encore préférable, surtout quand on ménage- un vide entre la cartouche et le gros tampon. .

5'. Enfin, qu'aucun procédé ne paraît être plus profitable que celui du tirage avec le sable , principalement si l'on établit à. l'orifice

du trou- de mine une force de résistance et de compression sur le sable lui-même. Cette inno-

vation réunit à la plus grande économie, la célérité dans l'exécution et la sûreté des mineurs.

NOTICE Sur la présence du zinc et du plomb dans quelques mines de fer en grains, des ci'

devant provinces de Bourgogne et de Fran7 che-Comté ;

Par M. LESCREV1N , Commissaire des Poudres et Salpêtres,

à Dijon.

L'INTÉRESSANT Mémoire que M. Bonesnel a

inséré dans le no 169 de ce Journal, sur un produit métallurgique qui se forme dans les hauts-fourneaux du département de Sainbre-etMeuse, m'a rappelé une substance analogue, dont j'ai déposé des échantillons dans la col-

lection de l'Ecole des Mines il v a plusieurs

années, et qui provient d'un haut-foUrneau du .département de la Côte-d'Or. Quelques détails sur cette substance, que l'on retrouve encore dans d'autres usines de ce département et de ceux qui l'avoisinent, me paraissent d'autant plus susceptibles d'intéresser les naturalistes, que jamais, dans l'espèce de minerais de fer

qui la fournit, on n'avait soupçonné la pré-

sence du zinc, dont ce produit n'est que l'oxyde presque pur ; ni celle du plomb qui l'accompagne toujours dans ces mêmes hauts-fourneaux. Les minerais que l'on emploie dans les hautsfourneaux des ci-devant provinces de Bourgogne et de Franche-Conté, sont de deux natures bien distinctes, qui diffèrent autant par leurs