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Journal des Mines (1812, volume 31)

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SUR LA IiIISENCE DU ZINC ET DU PLOME

DANS QUELQUES MINES DE FER EN GRAINS.

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trouve mélangées très-abondamment de corps marins fossiles. Déjà l'on observe que les couches calcaires qui recouvrent ces dernières ,.. contiennent beaucoup moins de ces fossiles, et en considérant que les marnes tendres et homogènes qui recèlent les mines en grains, paraissent n'en pas contenir du tout, on. en conclura

à l'état métallique s'était niché partout où il avait trouvé des espaces vides ; 4°. enfin , on l'apercevait à l'état de litharge , repandu en

même absence de corps marins explique comment les mines en grains de nos pays donnent des fers plus ductiles que les autres minerais dont je viens de parler, devant nécessairement contenir l'acide phosphorique en moindre proportion. Des maîtres de forge du département de la Cête-d'Or m'avaient assuré plusieurs fois, qu'à chaque démolition de leurs hauts-fourneaux,

tal existe en si grande proportion dans certaines

la formation postérieure de ces mines. Cette

les fondeurs trouvaient, tant au fond que sur les bords du creuset, du plomb en quantité souvent très-notable, et qu'on devait attribuer à la présence de ce métal, dans leurs fers, le nerf et la ductilité qui sont leurs qualités principales. Je désirais vivement de vérifier cette assertion, et. ayant été averti, en juillet 18z,.7, que le four" eau de Licey, , près Bèze, à 16 kilomètres Nord-Est de Dijon , était sur le point d'être démoli , je m'y rendis , et j'assistai à l'opération. Je fis en effet les observations suivantes : 10. Les parois du creuset et les parties inférieures de l'ouvrage étaient parsemées d'un nombre considérable de gouttelettes, parfaitement rondes, du plomb le plus ductile ; tontes les crevasses étaient remplies du même métal ;

3°. derrière les pierres dont était construit le bas du fourneau, depuis les étalages, le plomb

feuillets dans plusieurs places.

Je questionnai les fondeurs, et ils me fournirent les renseignemens suivans : Jamais ils n'avaient rencontré le plomb en aussi petite quantité qu'au fourneau de Licey ; mais ce mémines en grains du département de la HauteSaône , qu'en plusieurs endroits , chaque démolition de fourneau en fournit 15 à 16 kilogrammes , sans compter les portions qui sont trop menues pour être enlevées, mais qui, occupant beaucoup de surface, ne peuvent être évaluées -à moins de moitié de ces quantités. Les usines qu'ils me citèrent , comme les plus abondantes en plomb , sont celles de Villeféroux , Dampierre, Conflandet , Renaucourt et Vaucancourt , qui tirent les mines de leurs environs. C'est une opinion généralement répandue dans les forges de Franche-Comté, que le plomb se mélange à la fonte , et communique au fer quelques-unes de ses propriétés. On en donne pour preuve, sa présence dans les fourneaux , le nerf et là mollesse des fers, et leur aspect plombé. Parmi les matériaux que l'on abattait de l'intérieur du: fourneau , je remarquai une substance pierreuse de couleur verte, dure., très-pesante, composée de couches concentriques, et qui ne ressemblait en rien aux autres débris. J'entrai dans le fourneau pour examiner sa position, et, à l'aide des fondeurs qui reconnurent bien cette substance pour la retrouver à chaque.