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52 SUR LA PRÉSENCE DU ZINC .ET DU PLOME

usines ; D, des calcaires durs des mêmes en; viron s.

Le grès, psainnzite de MoiSsey, , résiste assez bien au feu , et les fragmens qui forment les fonds de creusets , gardent à peu près leurs formes primitives , parce que le feldspath, en, servant de fondant au quartz, permet au fer de s'y incorporer. Aussi ce dernier pénètre la pierre

dans plus de la moitié .de son épaisseur. Des maîtres de forge m'ont assuré avoir rencontré, derrière les pierres de L'ouvrage, et aussi dans l'intérieur de ces mêmes pierres, cette substance composée de Mamelus courts, soyeux et blancs, que l'analyse a fait reconnaître pour de la silice pure (1)... Le grès du Fayl-Billot étant homogène et très-réfractaire, résiste encore mieux que le précédent. Le fer le pénètre moins. Sa surface reçoit cependant une demi-fusion, et se laisse. pénétrer par le fer, qui s'y place, soit en grains sphériques, soit en s'y moulant dans les espaces

vides. J'ai trouvé , dans des orniartx ( c'est

ainsi qu'on nomme, dans nos usines, les pierres (1) Le Cabinet de minéralogie de PEOole impériale des Mines, possède deux échantillons de cette substance d'un bèau blanc de neige, envoyés par M. Rambourg , propriétaire des forges de Tronçais , département de l'Allier. Le pre-

mier, noté 407,,5 , est un morceau de fonte retiré du hautfourneau, et recouvert en partie d'une substance fibro-soyeuse

d'un blanc éclatant , qui avait d'abord été prise pour un oxyde de zinc. Le second, étiqueté 726-11, présente cette même substance blanche pure , trouvée sur le fond d'Un creuset dulourne,au de Tronçais. M. Collet,Descostils ingénieur en chef, chargé des travaux du laboratoire , en a retiré 98 parties de silice sur too. J. T.

DANS QUELQUES MINES DE FER EN GRAINS. 53

qui ont été des fonds de creusets) , des cristaux de fer en octaèdres implantés les uns dans les autres, ayant la forme de pyramides et tous les caractères du métal pur. Il est très-remarquable que certaines portions de fer qui sont à décou-

vert dans ces cavités, sont- superficiellement -enduites d'une teinte rouge de cuivre, que je

crois n'être que le produit d'une espèce de -trempe à l'air. L'éloignement des usines, du -lieu d'où on extrait ce grès, paraît être la seule -cause qu'on n'en fait pas généralement usage.

On emploie, faute de mieux, dans quelques usines, des grès grossiers qu'on trouve aux environs, quoique leur peu de solidité doive nécessairement forcer à des reconstructions plus fréquentes. L'influence de ces grès friables, sur la qualité des fontes, n'a pas été bien observée.

Les ouvrages en calcaire dur, subsistent plus long-teins qu'on ne le supposerait, d'après la nature de la pierre. Ils permettent un produit suivi d'environ six à sept cent Mille kilogram.

de fonte : cependant quand on a atteint les deux tiers de cette quantité, on commence à remarquer de la lenteur dans le travail. Après la démolition du fourneau, l'orniau ne forme plus qu'une masse de fer, presque toute la pierre ayant disparu. Aussi on le casse , et 'on le travaille immédiatement au feu de forge, par morceaUx séparés. On remarque seulement que, quoique le fer qui le compose soit plus rappro-

ché de l'état de pureté que la fonte, ce trayait consomme une plus grande quantité de charbon que le traitement de celle-ci, à raison des corps étrangers qui y sont mélangés. D3