Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR QUELQUES
de mouvement qui se reproduit OUVRAGEtité sans cesses
conduit à une théorie extrêmement simple et pourtant très-générai e,d es moteurs appliqués aux
machines. On voit découler tout naturellement, comme conséquence immédiate des formules , le mouvement accéléré des machines qui commencent à se mouvoir, la tendance de ce mouvement
à l'uniformité qui ne peut jamais être rigoureusement atteinte , mais dont il s'approche promptement dans la pratique; l'effet des vo-
lans se trouve expliqué et démontré par la seule inspection des formules, etc. Quoique tous ces phénomènes fussent parfaitement connus, il ne paraît pas qu'on les eût encore vus liés ensem-
ble dans une même théorie, renfermant presque toutes les propriétés générales des machines. L'effet produit par un moteur est facile à calculer, et une fois qu'on en a l'expression algébrique, on peut rechercher quel est l'effet maximum, et quelles sont les conditions requises pour l'obtenir : c'est à cette occasion " qu'il faut revenir sur les différences crue les moteurs présentent dans leur manière d'agir, et faire voir que plusieurs d'entre eux ne sont point susceptibles de donner un maximum d'effet correspondant à une vitesse finie de la ma-
chine. tin appendice sert à faire connaître les ibrces vives, leur identité avec l'effet des moteurs, etc. La seconde section de l'ouvrage comprend théorie des principaux moteurs employés dans les arts; l'eau qui se trouve au .premier rang, à cause de l'économie qu'elle procure, et. de la simplicité des moyens a l'aide desquels
on utilise son action , est d'abord considérée
RELATIFS AUX MACHINES.
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'comme moteur simple , et alors il s'agit de mesurer sa quantité, sa vitesse dans un courant, de la diriger ou de la conduire suries mach ines, etc. ;
c'est 1 objet du premier chapitre. L'action de l'eau sur les roues à aubes , c'est-à-dire la percussion de ce fluide, est examinée, dans le second chapitre , avec tout le soin qu'elle exigeait. Deux théories, dont les résultats différaient beaucoup, avaient pour elles des autorités imposantes : Parent, et depuis M. Bossut, ainsi que nombre d'autres géomètres, avaient
adopté une certaine expression dereffet des roues à au bes;Berda en avait donné une autre bien différente et fondée sur des considérations exac-
tes. Pour faire Sentir la différence des conséquences, il suffit de savoir que, d'après la formule de Borda, la vitesse correspondante au maximum d'effet, doit être /a moitié de celle du courant, moteur, tandis que par la formule de Parent , on trouve qu'elle ne doit être que /e tiers, La plupart des expériences faites sur les
roues à aubes, et celles mêmes de M. Bossut ont donné des résultats assez conformes à la théorie de Borda ; cependant la première formule a continué d'être transcrite dans tous les ouvrages. L'auteur fait voir à quelles considérations tiennent les différences des deux théo-
ries, et il démontre l'exactitude de celle de
Borda. Les roues à aubes présentent plusieurs variétés utiles : les unes se meuvent dans un fluide indéfini, d'autres dans un canal étroit, dont elles remplissent toute la largeur ; enfin, les roues horizontates ont des propriétés remarquables, qu'il est utile de connaître : tous ces
objets sont le sujet d'autant de paragraphes