Journal des Mines (1812, volume 31)
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DE M. DE BOURNON.
EX'TRAIT _DE L'OUVRAGE
dés sur la -terre et
- l'espèce y est de
même établie sur l'acide. L'Auteur renvoie la division des'autres classes au tableau qui suivra la publication des deux premiers volumes. Il avertit seulement, que la deuxième classe, celle des pierres composées, divisées en deux ordres, selon qu'elles sont avec ou sans acide, n'offre dans le deuxième ordre,
au lieu de genres, que des familles ou réu-
nions d'espèces très-nombreuses que la nature indique comme ayant des rapports plus ou moins directs les uns avec les autres, et dont les caractères minéralog,iques seuls déterminent les dif-
férences. essentielles. Il fait connaître ensuite pins en détail la manière dont il envisage les méthodes en histoire naturelle. cc Toute classification méthodique n'est autre chose, » que l'arrangement entre elles de chacune:des espèces qui composent d'ensemble soumis à cette opération, de manière à ce que chacune d'elles y occupe- une place déterminée. La 55 première chose à fairefdoit (donc) être de 55 déterminer, avec exactitude, chacune des esFèces qui appartiennent à cet ensemble ; mais 55 qu'est-ce que l'espèce en minéralogie, et par quoi est-elle déterminée ?Je ne pourrais répon»edre à cette question d'une m anière ni plus juste,
ni plus précise, que ne l'a fait M. l'abbé Haiiy, 55- en définissant l'espéce,wrie réunion de /noté. cules intégrantes toutes semblables entre elles, D, et composéeschacune démêmes élémens com» bines entre eux dans leseêmes proportions
Voilà les caractères intrinsèques de l'espèce. fixée. Mais quels sont les-c-araçtères propres M. de la faire reconnaître ? c, Il importe
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Bournon , de les choisir parmi ceux qui, dans l'état de pureté des espèces, ne sont susceptibles d'éprouver aucune variation , et en même tems d'en Multiplier le nombre le moins
possible. La multiplicité, dans ce cas , est un surcroît. de ressorts à une machine qui ,
d'en faciliter le mouvement , le gênent en embarrassant l'action de ceux veritablernent utiles. Il faut , en outre , que ces mêmes caractères soient pris parmi ceux dont l'usage est le plus facile. (Or) ) , d'après la nature de l'espèce , ces caractères doivent, porter sur chacune des deux. parties, dans lesquelles se divise naturellement la définition que nous
en avons donnée. 1°. Sur les molécules jutégrantes et leurs réunions ; sur celles constituantes et la manière dont elles sont dosées entre elles. Les caractères qui appartiennent à la première de ces deux parties sont toutes »du ressort de la cristallographie. Ceux qui ap»-partiennent à la seconde sont ou pkysiques on chimiques ; les chimiques déterminent la, . natu re des élémens qui entrent Clans la fbr. mation de la molécule intégrante , ainsi que dans la manière dont ils sont dosés ; ils dé. terminent en outre l'action de l'eau, des sels, » des acides, etc. , sur la substance. Les carac tères physiques, qui bien certainement dépendent de la nature , ainsi que des proportions des molécules constituantes , sont la dureté la double réet la pesanteur spéCifique fraction ,l'éleotrieité::, la phosphorescence Les sources où l'Auteur ,a puisé ses'.caractères, géométrie , la physique. Il sont 1a Chimie explique eii détail la nature et l'emploi de