Journal des Mines (1812, volume 31)
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EXTRAIT DE L'OUVRAGE
DE M. DE DOURNON.
- Lion dans le mode d'attraction de. ces molécules qui a effectué leur rapprochement, non )) dans le sens qui leur est naturel et le pl us habituel, mais dans un sens contraire. Il suffit, effet, que par une cause quelconque, les premières molécules aient pris des positions renversées, pour que celles qui viennent nsuite s'y jzzxta
cas que s'ils avaient été produits en vertu
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poser, s'arrangent à leur imitation ; d'où il résultera que toutes les molécules d'une moitié seront situées en sens contraire de celles de la moitiéopposée. Telle est l'explication que l'An. teur donne des macles, laquelle indique d'une manière très-claire comment les macles de spath
Calcaire pourraient avoir lieu en certains cas avec des molécules prismatiques ; mais ce renversement supposé de molécules, qui est le fond de cette explication, peut-il être donné comme un signe certain que la molécule intégrante de toute substance aussi régulièrement maclée que le sont certains cristaux de chaux carbonatée et de feldspath, est la moitié exacte de son cristal primitif? Cette assertion me paraît
sans fondement; la raison en est, que ce renversement peut tout aussi bien avoir lieu entre
de 'S molécules rhomboïdes qu'entre des molécules prismatiques, comme il est évident. On peut d'ailleurs appliquer 'ici un principe général énoncé par M. Haiiy, relativement à toutes les pénétrationsap parentes de cristaux, et à tous .les accidens que R orné-de-l'Isle désignait sous
le nom générique de macles; lequel principe consiste, en ce que les plans de jonction des portions de cristaux qui paraissent se pénétrer,
ou dont une moitié est appliquée contre l'autre, en sens contraire, sont toujours dans le même
d'une loi de décroissement.
Les variétés de la chaux carbonatée sont comprises sous plusieurs modifications, dont nous nous bernerons à indiquer les principales.
I. Chaux carbonatée cristallisée d'une manière parfaitement déterminée.
Elle offre une suite de six cent seize for-
mes régulières parfaitement distinctes, nombre qui surpasse de plus de 6o la totalité des cris-
taux cités pour toute la Minéralogie dans le Traité de M. Haiiy. L'Auteur a senti combien il importait d'établir , dans la distribution d'un si. grand nombre de formes, un ordre sans lequel le lecteur eût été dans l'impossibilité de rapporter un cristal qu'il aurait entre les mains, avec ceux figurés dans les planches du. Traité. ,
-
Voici comment il s'y est pris pour remplir
ce but. Il a d'abord classé les formes cristallines
de la chaux carbonatée, d'après la série des lois de décroisssemens qui existent soit solitairement, soit combinées plusieurs ensemble, dans les variétés qu'il avait à décrire. Il a trouvé que les formes secondaires de cette espèce se réduisaient à trois sortes qui ne varient entre elles que par le rapport de leurs angles et de leurs côtés; savoir, la forme prismatique, celle rhomboï-
dale, et celle en dodécaèdre pyramidal à
plans triangulaires. Ainsi, l'ensemble des modifications de la forme primitive des spaths calcaires se trouve divisé naturellement en prisG4
Variétés de formes déterminables.