Journal des Mines (1812, volume 31)
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EXTRAIT DE L'OUVRAGE
mes , en rhomboïdes, et en dodécaèdres. Maintenant les prismes sont hexaèdres ou dodécaèdres; les rhomboïdes, ainsi que les dodécaèdres, sont obtus ou aigus. Ces considérations, jointes à celle des directions différentes des lames superposées au cristal primitif, ont servi de fonde-
ment à d?autres sous-divisions que l'on doit
consulter dans l'ouvrage , lorsqu'on voudra retrouver surie tableau la figure à laquelle se rapporte une forme trouvée dans la nature, si toutefois elle est du nombre de celles qui y sont décrites. Lorsqu'il s'agit d'une forme simple, la chose est facile d'après les_ mesures des incidences des faces ou les valeurs des angles que l'on peut vérifier avec le goniomètre. Mais lors-
DE M. DE BOURNON.
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reconnaître au milieu de ces assortimens plus ou moins compliqués. Ceci, au reste, vien t de ce
que la méthode trigonométrique, proposée par l'Auteur, est bien moins susceptible de se prêter à des applications variées, que les formules
analytiques qui dérivent de la théorie de M. H a iiy
Le nombre des modifications distinctes auxquelles M. de Bournon rapporte les six cent seize
formes cristallines qu'il a décrites, est de 59. C'est le nombre de reculemenS (décroissemens, selon M. Haiiy) qui dans les lames superposées
ont lieu tant sur les bords que sur les angles
qu'une forme résulte de plusieurs réunies en un seul cristal, comme lorsqu'on veut rapporter au tableau un cristal circonscrit par des faces appartenant à la fois aux rhomboïdes, aux prismes, aux dodécaèdres à faces triangu-
de la forme primitive. Pour donner plus de facilité de reconnaître les cristaux par la détermination de leurs plans, ce Savant a eu soin de placer sur chacune des figures les numéros des modifications auxquelles le cristal appartient. Ainsi, on pourra saisir, aisément le rapport qui. existe entre tous les plans qui circonscrivent un
tentant pas d'un à-peu-près, voudrait s'assurer
cristal quel que composé qu'il soit ; ce qui a mis l'Auteur dans le cas d'abréger de beaucoup des descriptions qui n'auraient pu que devenir fasti-
laires , les moyens indiqués dans l'ouvrage deviennent insuffisans pour Celui qui ne se con-
de l'identité absolue des formes comparées.
L'Auteur en effet s'est borné à indiquer les incidences respectives des faces dont les apothèmes ou les diagonales o bliques coincident avec la coupe principale de la forme primitive engagée dans
les cristaux; mais il arrive souvent que l'une de ces mêmes faces est voisine de plusieurs autres qui sont situées de biais relativement à elles. Or, M. de Bourn on n'a point donné les inciden-
ces de ces dernières sur la première, ce qui prive l'observateur d'Une grande partie des facilités que pourrait lui offrir la théorie pour se
dieuses , lorsqu'elles auraient eu pour objet un
cristal très-compliqué.
A. Modifications prismatiques.
Elles donnent lieu à trois sortes de prismes 1°. prisme hexaèdre ,':en remplacement des bords
de la base du rhomboïde primitif. Les faces de ce prisme sont ou plus ou moins étroites. Prolon-
gées, en se combinant avec les faces du cristal primitif, elles donnent un dodécaèdre rhomboïdal , qui est la variété primée de M. Haiiy. 20. Prisme aux angles saillons de la base