Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA FÔRRLULE BAROM.liTRIQUE
ficient devait être porté à 18393,m, et M. de La-
place a en tant de confiance dans les observations de M. Ramond qu'il l'a autorise à fixer ainsi l'augmentation dont son coefficient était susceptible. L'élévation du Pic-du-Midi, qui est parfaiteconnue ; est de 2935 mètres au-dessus de l'océan et toutes les observations barométriques, ' calculées d'après l'augmentation faite au coeffi; cient, se trouvèrent conformes, à quelques décimètres près. Lés mânes observations répétées aux pics d'Eyre , de Bergons et de Montaigu \confirmèrent l'exactitude de ce nouveau coefficient. M. Raniortd en a fait l'application aux mesures barométriques prises par M. Humboldt sur le sommet des Cordilières , et dans les profondeurs des mines du Mexique; et pour porter dans cette opération toute l'exactitude possible, il y a fait entrer la correction relative à la diminution de la pesanteur dans le sens de la la-
titude. Cette correction, qui n'est que d'un
demi-mètre à ajouter aux plus grandes élévations des Pyrénées ( et des autres montagnes qui sont à 45° environ de latitude), est de 7 à 8 mètres pour les mêmes hauteurs mesurées à l'équateur. Ces hauteurs, observées par M. Huniboldt, ayant été calculées par M. Ramond, d'après les formules de Tremblay , de Kinvan , et de S ch uckboro
, ont ogert des différences, tan-
tôt enplus,-tantôt en moins, coMparées à celle de M. de Laplace, ce qui achève de démontrer
l'eXcellence 'de celle-ci.
Comme la diminution de la pesanteur a lieu
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non-seulement dans le sens de la latitude, mais encore dans le sens vertical, 1VI. Ramond a fait aussi au coefficient la correction qu'exigeait,pour
l'exactitude rigoureuse, cette diminution de
pesanteur ; mais dans les cas ordinaires on peut la négliger pour simplifier l'opération. Danscle second Mémoire (1806), M. Ramond observe que la nouvelle détermination du rap-
port des densités du mercure et de l'air,
fournie par l'expérience à MM. Biot et Arrago, donne un coefficient identique avec celui qui résulte des observations faites aux Pyrénées.
L'Auteur passe ensuite à l'examen des cir-
constances qui influent sur l'exactitude des obserVations ; il range ces circonstances sous trois chefs : influence des heures, influence des situations influence des météores. De toutes les causes- qui peuvent modifier
les résultats, l'influence des diverses parties du jour a toujours parti la plus puissante.
Quel que fût le lieu des observations, plaine, montagne ou vallée, celles du matin et du soir ont donné les hauteurs d'autant moindres que
le moment était plus éloigné du milieu du jour. La cause de cette erreur tient surtout à l'influence des vents ascend ans et iese,endans qui règnent , les uns le matin , et les antres le soir c'est l'heure de midi qui donne les hauteurs justes. Une autre circonstance qui exerce une puissanteinfluence sur la justesse des mesures , C'est, le lieu de l'observation. Comme il n'y a qu'une seule heure de lia journée qui convienne parfaitement aux observations, il n'y a, en quelque sorte aussi , qu'une