Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA FORMULE BAROMÉTRIQUE
DE LA MÉCANIQUE CÉLESTE.
Les baromètres à cuvette, au contraire, ne s'accordent jamais entre eux, parce .que la cotonne de mercure y éprouve une dépression
tions horaires ainsi qu'il suit : en été , là plus grande hauteur du baromètre est à 8 heures du matin et à io heures du soir : la moindre
occasionnée par la capillarité, et qui varie
à 4 heures du matin et à:4 heures du soir. En hiver, les heures critiques sont 3 et 9 heures du matin, 3 et 9 heures du soir. Pour le printems et l'automne, c'est 3 heures et demie et 8 heures et demie du matin, 3 heures
comme le diamètre des tubes.
Il est essentiel que le baromètre soit muni d'un bon thermomètre bien adapté à sa mon-
ture, de manière que les variations de la
température extérieure puissent être censées ne l'affecter que par l'entremise de cette monture ; et l'on ne Manquera jamais de joindre l'indication de sa température à- celle des hauteurs du baromètre.
et demie et 9 heures et demie du soir. Quant à la durée de ces observations, comme
il existe entre les variations et le cours du soleil un rapport évident, la durée des observations doit être de la révolution annuelle de
Principes sur les moyenrzes barométriques.
Le mercure a deux espèces d'oscillations, les unes périodiques, les autres accidentelles..
Entre les tropiques, il n'y a que des variations périodiques ; le maximum d'élévation
est le matin à 9 heures, et le soir
i 1. Le
minimum à 4 heures après midi , et à 4 heures
et demie après minuit : rien n'est plus aisé
que de prendre la moyenne. Dans les régions tempérées, c'est autrechose: les variations accidentelles sont fréquentes et d.éguisent la variation diurne ; il faut néanmoins...la démêler et en-tenir compte. On la reconnaît au moyen d'une suite d'observations assez prolongée pour amener la compensation des écarts occasionnés par les variations. accidentelles. Toutes ces observations doivent être
faites à la même heure, et il faut que cette
heure coincide avec les époques critiques de la journée.
M. Ramond a déterminé la marche des variations
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cet astre. Une moyenne barométrique doit donc
embrasser l'année entière. On peut ensuite corriger la moyenne d'une année par celle d'une autre année, et l'on peut atteindre au bout de deux ou trois ans, l'époque où la
moyenne est sensiblement stationnaire.
L'observation de la température doit être
faite aux mêmes heures pour qu'il y ait rapport entre elles. On peut simplifier beaucoup le travail en déterminant l'instant où la hauteur du baromètre se trouve exactement moyenne entre celles des .
époques critiques, et M. eamond a reconnu
que cet instant est midi. La moyenne de midi est *donc une expression suffisante de la moyenne pression atmosphérique corrigée de la variation diurne. Le coefficient d'une formule barométrique
ne peut être juste qu'eu égard à une heure
fixe ; or, le coefficient de la formule de M. de Laplace est approprié à l'heure de midi. Cette rencontre heureuse met à portée de déterminer Volume 31.