Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA FORMULE EAROMfrFRIQUE
Table pour les variations thermoméfriques du baromètre. Table pour les variations thermométriques de l'hygromètre. Table pour la concordance des thermomètres.
Table pour la concordance des différentes échelles barcunétriques.
Plusieurs autres Tables également utiles, et qui seront d'un grand secours 'à l'observateur.
En un mot, le savant Auteur n'a rien ou-
blié de ce qui pouvait concourir à perfectionner, et en même tems à faciliter les opérations des mesures barométriques. Il est aisé de sentir, d'après ce que M. Patrin a. exposé ou indiqué dans son Extrait, quel immense parti M. Ramond a tiré. du sujet qu'il a
traité. On voit qu'à l'occasion de la fameuse formule de M. de Laplace, ses recherches ont embrassé la météorologie toute entière, et qu'en assignant à cette science les bases rationnelles
qui lui ont été marquées jusqu'ici il est parvenu à en poser les véritables fondemens. En s'occupant, au reste, d'apprécier la valeur de chaque classe de phénomène atmosphérique , et de signaler ceux qui ont une expres-. sion positive, M. Ramond n'a pas négligé de traiter, en passant, des pronostics météorologiques. N ous terminerons, en citant un passage de ce qu'il dit à ce sujet, afin qu'on puisse juger si l'élégant traducteur des Lettres de Coxe est resté au-dessous de lui-même dans son nouvel ouvrage. cc La physique générale de l'atmosphère est la » première étude de l'observateur : la physique
DE LA. lleCANIQUE ClUESTE;
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» de son climat est la seconde. Aidé de ces con. naissances, il interprétera aisément la marche de ses instrumens , et trouvera dans les indi-
cations du baromètre, du thermomètre, de l'hygromètre, une somme de témoignages » dont la comparaison ne le laissera guère en doute sur les dispositions actuelles et prochaines de l'atmosphère. On se trompe très-rare» ment , surtout si l'on réunit à ces premières » données les inductions qui se tirent de l'état » du ciel, de sa nuance plus ou moins foncée, D, du degré de transparence de l'air, du volume, de la forme, de l'élévation, de la marche des » nuages. Les brouillards, les rosées, les gelées blanches, fournissent aussi des indices. On en
trouve encore dans le vol et le chant des oiles maseaux, dans leurs migrations, nuvres des insectes, dans touses signes perceptibles de la sensibilité météorologique dont
les êtres organiques sont pourvus. De plus, » chaque pays a ses remarques , fondées sur l'expérience et la tradition des hommes juté» ressés à observer le cours des saisons. Il faut les recueillir. Plusieurs sont superstitieuses.
Comment en serait41 autrement, lorsque l'espérance et la crainte se mêlent à la curiosité que nous avons des Choses futures? L'homme instruit examine, et ne rejette pas indistincte. ment les pronostics dont la météorologie du peuple se compose. Il y a dans le nombre plus de bonnes observations qu'il ne semble. Telle remarque, fort juste en elle-même, ne devient » suspecte que pour être mal énoncée, dénaturée par de faux rapprochemens , ou accompagnée d'explications ridicules : tel présage K3