Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR QUELQUES MINERAIS
J'ai ensuite -introduit dans -une cornue de grès 4o gr. de la matière mêlés avec 20 grains e poussière de charbon; .j'ai adapté àla cornue un tube de fer dont l'extrémité plongeait dans l'eau , et luté la jointure de ce tube et de la
cornue, avec de l'argile le plus exactement possible. Après une heure de feu- environ , j'ai
trouvé dans le col de la cornue un culot de zinc fondu en forme annulaire qui en bouchait presque l'ouverture, et en même teins dans le charbon une infinité de paillettes ou fils bru-
'ans qui étaient du zinc réduit. Sans doute si on eût chauffé pendant un plus long teins
et si au lieu ' de la cornue on eût employé
un vase plus propre à cette opération, tel qu'un
tuyau de terre traversant le fourneau, toutes
les paillettes et fils brillans se seraient rassemblés en gouttes, comme le culot trouvé dans la cornue. On voit toujours que la calamine en masse du Limbourg appartient souvent à l'espèce car-
bonate de zinc, et qu'alors elle a la propriété de laisser dégager uniquement avec le contact
du charbon, le zinc de l'oxyde qui y est uni avec l'acide carbonique avant la calcination il en est, de Cette calamine calcinée , absolument comme du produit de haut - fourneau dont j'ai :donné l'analyse et les usages dans un Mémoire inséré dans le n°. 169 du Journal deS Mines. Cette espèce de calamine, après son grillage, est même la qualité la plus riche , et son contenu en zinc est à peu près le même que dans le produit de haut-fourneau; aussi , en mettant dans un creuset recouvert d'un autre, un mé-
L
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bE ZINC.
lange de 10 gr. de la matière et de 5 gr. de poussière de charbon , puis pardessus 10 gr. de 'petits morceaux de cuivre rouge, ai-je obtenu 13,25 de laiton, ce qui se rapporte avec le résultat que j'ai eu, dans la même circonstance, du produit de haut-fourneau. Il est probable que dans le carbonate de zinc en masse du Limbonrg , tout l'oxyde de zinc qui n'est pas uni avec la silice, de même
que le fer et la chaux qui s'y trouvent, sont
complétement saturés d'acide carbonique. Ces espèces, ainsi que l'oxyde de zinc silicifère , y existent en mélanges dont les uns sont des
combinaisons , tandis que les autres ne sont probablement que mécaniques. J'ai trouvé une association encore plus singulière dans un minerai provenant du filon de plomb d'An denne que j'ai décrit dans mon Mémoire sur le gisement des minerais du département de Sambreet-Mense; ce minerai est grenu et de couleur jaunâtre ; il est moucheté de plomb sulfuré. J'ai retiré d'un échantillon qui-était exempt de ce sulfure, sur ioo parties Soufre. . . . Oxyde de zinc Oxyde rouge de fer. Chaux:
20,5 66,5 .
410
2,0
93,0
Le soufre n'est pas assez abondant pour saturer tout le zinc métallique répondant à l'oxyde obtenu ; mais comme en dissolvant le minerai dans l'acide nitrique , il se produit une efferves-
cence due en partie à un dégagement d'acide
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