Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LES ARDOISI1RES
DE R IM 0 G1\1 E.
le long du puits des pompes contribue d'ail, leurs t faciliter le renouvellement de l'air. Il n'y a que peu d'observ'ations à faire sur le travail des ardoisières ; le mode d'exploitation est bon et il remplit parfaitement son but.
la dépense de cette construction de la machine, de son entretien, de la nourriture 'des chevalitH moteurs et des hommes employés à Son service
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Aujourd'hui le plus grand soin à apporter dans le tra.ail, consisre à veiller à ce que les ouvriers, en fabriquant les ardoises , ne se permettent pas de mettre le long-grain obliquement à la
base de l'ardoise, parce qu'alors elle perd sa force et tend à s'éclater suivant ce fil. On doit encore empêcher qu'ils ne rendent trop petite l'épaisseur à donner aux divers échantillons leur intérêt les engagent à fendre l'ardoise le plus possible , parce qu'on les paie à tant par
Le mode d'extraction de l'ardoise au jour, qui au premier abord paraît mauvais , n'occasionne cependant pas de grandes dépenses lorsque le travail intérieur est bien conduit parce qu'on ne monte alors que des ardoises toutes taillées-, et que les ouvriers en venant au jour pour prendre leurs repas les emportent avec eux ; si ces montées ne suffisent pas,
il n'est besoin que de prendre quelques ouVriers pour ce service. Ainsi dans le cas où l'on penserait à extraire au jour par un 'puits perpendiculaire et une machine à molettes , il
faudrait réfléchir beaucoup à ce projet ; et
s'assurer, d'une part, si en creusant le puits on ne rencontrerait pas des vides capables de déterminer l'éboulement du puits , comme cela est déjà arrivé pour d'autres trous perpendiculaires anciennement percés et d'autre part, si
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ne l'emporterait pas sur celle qui existe au, jeun-dl:mi peur cet objet.
Les machines hydrauliques vent assez bien; la 'méthode de suspension dés tirans horizon taux est trè,s-bonne et il y à b'eaneoup M'oins de frottement qu'en les seutenaiitsir ronleaUX ou poulies. On doit surtout éviter, autant que possible, les angles de rencontre et les varlets , et veiller à ce que les anneaux de suspension des tiges qui font aller les pompes n'aient pas tiropdeieué., parce qu'on perd par-là une partie
Dans l'établissement de MM. Rousseau, les machines hydrauliques , au moyen du réservoir d'eau, serviront long- teins iL l'épuisement
des eaux ; cependant il faudrait voir si une galerie d'écoulement ne serait pas plus avantageuse : on pourrait en construire_une qui sai-
gnerait à la fois leur ardoisière et celle de
M. Raux , à la profondeur de 65", qui est à peu près Celle, où tombent presque toutes les 'eaux de la surface. Cette galerie, en partant du ruisseau de Rimogne , serait dirigée au Nord et recouperait toutes les couches ardoisières ; on aurait donc
le double avantage de reconnaître toutes ces couches et de supprimer le plus grand nombre des roues. De plus , s'il fallait par la suite une machine hydraulique, cette galerie, en procurant à une grande profondeur une issue aux eaux, permettrait de construire une machine
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