Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA Gi'OGR APHTE
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zonales; la craie , au contraire, n'offre que
des masses sans couches, des promontoires oui des îles. L'argile plastique et Je sable qui recouvrent la craie, ont commencé dans quelques endroits à niveler ce sol inégal, en remplissant les cavités, et en no formant que des couches minces sur les parties élevées. Sur ces couches- d'argile et de sable, est un dépôt de calcaire marin grossier, qui -s'est étendu en couchés à peu près horizontales, qui ont -
achevé d'adoucir les inégalités au point de les faire même disparaître. Ce calcaire marin
renferme beaucoup de cérites. Il est assez généralement recouvert par un dépôt de sable siliceux, quelquefois considérable ; sur quoi les auteurs font la remarque très-importante aux yeux du géologue, que chaque formation est recouverte d'une pareille couche de matière sableuse, quelquefois à l'état de grès, qui tantôt renferme des coquilles marines, et tantôt en est privée; ce qui arrive le plus souvent. Le terrain qui recouvre ce calcaire marin et ce ares ne renferme point de productions marines, il ne présente que des débris d'animaux et de végétaux semblables à ceux qui vivent actuellement dans l'eau douce. Ce terrain est composé d'abord d'un calcaire tantôt pur, tantôt siliceux, renfermant .de nombreux débris de coquilles d'eau douce, et ensuite de bancs puissans de gypse alternant avec des lits d'argile.
Enfin, une nape de sable siliceux d'une 'immense étendue et d'une grande puissance, recouvre tout le sol gypseux. Au-dessus et au-
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dessous de cette masse de sable, se trouvent
des productions marines, nombreuses et variées. Ce dernier dépôt se formant .sur un sol déjà assez uni, a fini par en niveler presque entièrement la surface.
Au-delà des limites septentrionales du bassin
de Paris, la craie ne s'enfonce que rarement sous les autres terrains : elle se montre absolument à nu dans la Champagne. Elle s'élève en. coteaux de 3o à 4o mètres .près de Montereau,
mais elle est receuverte par une couche d'argile de même qu'à Sezanne , où commence la craie de Champagne. Elle est également à trèspeu de profondeur dans tous les environs de Compiègne, sur la route de Beauvais à Gisors, etc. La ceinture de craie du Midi de la Seine est beaucoup moins distincte : on la trouve sur la rive gauche de la Seine en face de Mantes, et on peut la suivre jusqu'à Vers ; elle est ensuite recouverte par le calcaire siliceux jusqu'à Goudan , où commence un plateau de craie qui se prolonge jusqu'au-delà de Dreux. En allant plus au Sud, on entre dans les plaines sablonneuses de la Beauce , où cette masse de sable recouvre la craie .jusqu'au-delà de la Loire, dans les plaines de la Sologne, on la retrouve près de Salbris , à très-peu de profondeur. On ne la perd plus jusqu'à Montereau, qui est le point d'où les auteurs sont partis pour tracer la ceinture de craie du bassin de Paris.
Au-delà de cette ceinture, soit du. côté du
Nord, soit du côté du Sud, tout est craie Q3