Journal des Mines (1812, volume 31)
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DES EN-VIRONS DE PARIS.
Plateau d'Est et d'Ouest de Paris. Il ne
celle de l'Ouest s'étend
fions de la capitale. Il s'étend de l'E. à l'O. depuis Choisy jusqu'à Meudon. La rivière de Bièvre le divise en deux parties : celle de l'E. porte la plaine d'Ivry; celle de l'O. forme la
depuis Chaillot, et probablement depuis l'Étoile jusqu'à Passy. Vers le N. O., le calcaire parait
plaine de Montrouge et les collines de Meudon. La vallée de cette rivière est creusée assez pro-
reste plus sur la rive droite de la Seine , que deux petites bandes qui bordent la rivière à l'E.
et à l'O. dé Paris
s'enfoncer sous le terrain de transperLancien quiefor me le sol du bois de Boulogne et de la plaine des Sablons.
A l'Est de Paris, une bande de calcaire
étroite comme celle delPassy , règne sur la rive
droite de la Marne :et:de la Seine, et s'étend
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SUR LA GIOGRAPHIE, MINIRALOGIQUE
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depuis Bercy jusqu'à Saint-Maur ; vers le N. elle plonge au-dessous du terrain de transport ancien qui Constitue le sol du bois de Vincennes , et probablement :au-dessous des collines gypseuses de Belleville , -etc. , qui font suite à celle de Montmartre. Les auteurs pensent néanmoins que cette. :bande calcaire orientale n'est point une suite de celle dePassy. Les _fouilles
fondément pour couper tous les bancs calcaires , en sorte que la rivière coule sur l'argile plastique ; il est vrai que ce calcaire marin se présente presque à la surface du sol. Les bords de ce plateau forment dans Paris une ligne qui passe sous le Muséum d'histoire naturelle et suit les rues Saint-Victor , des Mathurins, de Saint-Sulpice et de Sévres,-jusqu'à
composée des alluvions mêmes de la Seine ; que
Vaugirard : sur cette limite , les bancs de calcaire marin sont minces, friables et marneux. Les auteurs donnen t la description. des carrières de Gentilly, des différentes couches qui les composent, avec l'énumération des corps marins qu'elles renferment. Cette formation calcairè s'aminçit à mesure qu'on approche de la Seine. Elle disparaît entièrement- dans la plaine de Grenelle , où le sol d'attérissernent
la partie moyenne7.vers la porte Saint-Dénis, est sur le calcaire d'eau douce, et que .vers l'extrémité du faubourrg on ne trouve dans la profondeur que la formation gypseuse ou des
composé de silex roulés- dans un sable argileux ferrugineux, a jusqu'à six à sept mètres d'épaisseur aux environs de l'École militaire.
les plus profondes qu'on ait faites , prouvent que la partie .la plus voisine de la Seine est
marnes marines, et tout porte à croire qu'il n'existe pas de vrai calcaire en bancs solides dans cette partie de Paris. Rive gauche de la Seine. Plateau du Sud de Paris. C'est un des mieux connus, et celui qui fournit la plus grande partie des pierres qu'on emploie dans les cons truc-
repose immédiatement sur la craie : ce sol,
En remontant vers la colline qui et située entre Vaugirard et Montrouge, on trouve des carrières où l'on observe d'abord dix-huit lits de marne calcaire et argileuse, qui forment une masse d'environ trois mètres d'épaisseur viennent ensuite les bancs calcaires qui renferment des coquilles marines, lucines , cérites, corhules , miliolites , etc. Au milieu de ces bancs,