Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA CEOGRAPHIE MINERALOGIQUE
disposition. Le sommet de cette colline est corfl.
posé d'une masse puissante de meulière d'eau douce. La masse gypseuse a 7 à3 met. d'épaissens; on y trouve des os fossiles. §. II. Terrain entre Seine et Marne.
En revenant dans la partie orientale de la formation gypseuse, on trouve sur la rive gauche de la Marne , aux environs de la Ferté-sousJouarre-,' les buttes de Tarteret et de Jouarre ; celle do Barusset, au S. de Saint-Jean-les-deuxJumeaux, et aux environs de Meaux, celles de Nanteuil , de Dieu-l'Amant, de Baubry, , de Boutigny, et enfin plus à l'Ouest les platrières de Quincy, qui renferment des os fossiles, ce
qui suppose qu'elles appartiennent à la pre-
le Mont-Valérien et Triel. La plupart de ces carrières n'offrent qu'une couche de gypse audess'ons d'une grande épaisseur de sable. La seconde ligne se montre à Longjumeau, Bièvre, Meudon, Ville-d'Avray, et sur les penchans N. et S. de la longue colline sableuse qui s'étend depuis Ville-d'Avray jusqu'à Aubergenville , vis-à-vis Meulan. Dans toute cette ligne, la formation gypseuse mérite à peine l'exploitation ; quelquefois même elle ne se manifeste
que par les marnes vertes et les cristaux de
gypse et de strontiane sulfatée. qu'on y trouve. Les principales carrières de la première ligne sont celles de Villejuif, de Bagneux , de Châtillon , de Clamart. Pour arriver à la masse de
gypse, on traverse des bancs de marnes qui forment une épaisseur d'environ 20 métres. On trouve d'abord les marnes grises et jaunes sa-
plâtre : il reparaît à Creteil , près du confluent de la Marne avec la Seine. On y reconnaît les trois masses , mais elles n'on t chacune qu'un mètre environ d'épaisseur ; elles sont, comme
gypse est mince sur les bords des coteaux, mais
ailleurs, séparées par des lits de marne. On
n'y a point trouvé d'os fossiles. Au Sud de toute cette ligne, on ne connaît rien qui appartienne à la formation gypseuse. §.
III. Rive gauche de la Seine.
La rive gauche de la Seine présente au Sud de Paris une vaste étendue de terrain qui appartient à la formation gypseuse ; on peut la diviser en deux lignes :la première est composée des collines de Mefly, Villejuif, Baoneux I;t
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mière masse. La colline d'Ebly appartient encore à la formation gypseuse; mais il y a depuis là jusqu'à
Cretell une grande étendue de terrain sans
il
DES ENVIRONS DE PARIS.
blonneuses renfermant des coquilles fossiles d'huîtres comme à Montmartre. Là. masse de
vers le milieu elle a jusqu'à 6 mètres d'épaisseur. C'est surtout dans ces carrières , où l'on a traversé toute la masse de gypse, qu'on voit clairement le passage de la formation du. calcaire marin à la formation gypseuse. Les auteurs sont descendus dans la carrière de pierre
calcaire la plus voisine dé Bagneux, où le banc exploité est à 22 mètres de la surface. En descendant, ils ont traversé des bancs alternatifs de marne calcaire blanche et de marne argileuse feuilletée ; au milieu de ces bancs , ils ont vu un lit de gypse dur fort mince, qui porte des empreintes de coquilles marines ; plus bas
est un 'banc de sable gypseux qui renferme