Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR LA GiOGRAPHIE MINF:RALOGIQITE
des morceaux sont plus volumineux , et enfin le banc de meulière lui-même dont la puissance varie de 3 à 5 mètres, et qui donne quelquefois, mais rarement, trois épaisseurs de meules. On trouve dans l'ouvrage même les détails relatifs à cette exploitation, qui ont été rédigés sur les lieux avec le plus grand soin.
DES ENVIRONS DE PARIS. 277 siliceux : ce sont des meulières d'eau douce
remplies de coquilles fluviatiles. Ces meulières sont toujours les plus superficielles ; elles ne sont recouvertes que par la terre végétale et un peu de sable arg,i10-ferrugineux. Ce terrain est encore plus étendu sur la rive
ronde : il recouvre les plaines basses comme les plateaux élevés ; on le voit au sommet des buttes et sur la crête des collines. Les auteurs reconnaissent deux formations
gauche de la Seine : la partie superficielle de ce plateau élevé et immense qui s'étend du N. au S. depuis les Muets (cinq lieues au N. O. de Versailles) jusqu'aux' rives de la Loire, et de l'E. à l'O. , depuis Meudon et les rives du Loing jusqu'à Épernon et Chartres, appartient à la formation d'eau douce supérieure : toutes les plaines de la Beauce en font partie. Le terrain siliceux y est plus rare que le terrain calcaire: le premier ne se montre en masse qu'au sommet des collines de sable qui dominent le plateau général, comme celles de Saint-Cyr ,
placées immédiatement l'une au-dessus de l'antre, comme dans la colline de Belleville ; alors
Le terrain calcaire d'eau douce forme la partie dominante des plaines de la Beauce, et dans
DIXIÈME FORMATION.
Terrain d'eau douce supérieur. Ce terrain, dont la formation était à peine connue il y a cinq ans, est abondamment répandu aux environs de Paris, à plus de 12 et 20 lieues à la
de terrain d'eau douce, qui sont quelquefois
de Meudon, de Clamart, de Palaiseau, 'etc.
on les distingue facilement, niais ii arrive
quelques endroits il joint à une épaisseur considérable une assez grande pureté. Cette épaisseurvamêine en augmentant à mesure qu'on avance vers le Sud : les carrières des
quelquefois que le premier ou le plus ancien , se
trouve à la superficie du sol
de même que
dans d'autres lieux : c'est] e second qui forme cet te superficie; et dans ce cas, orties distingue moins
aisément. Les auteurs décrivent d'abord les ter-
environs d'Eta.mpes et de Saint- Arnoud , qui
sont remplies de coquilles d'eau douce, ont
ment à la seconde formation ; ils passent ensuite
jusqu'à 16 mètres d'épaisseur, et celles de CULteau-Landon et des environs d'Orléans encore davantage.
époque incertaine. Terrain d'eau douce de seconde fbrmation. Presque toutes les collines gypseuses au Nord
de Paris, ont sur leur sommet des plateaux
Les auteurs donnent une description détaillée de cet immense plateau qui est recouvert par la coudhe, supérieure, ou de seconde formation , du calcaire d'eau douce.
plus ou moins étendus de terrain d'eau douce
En rapprochant les caractères qui distinguent
rains d'eau douce qui appartiennent évidem-
à ceux qui, quoique superficiels, sont d'une
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